Transformation numérique des banques : une question vitale

Transformation numérique des banques : une question vitale

Virginie Fauvel, responsable du digital chez Allianz France, s'exprime sur la nécessité pour les banques de passer au numérique.
Banques en ligne

Rédigé par Stéphane LORMEAU

le 21 Février 2015

Virginie Fauvel, nommée au Comité de direction de Allianz France, intervient aujourd'hui en tant que responsable du digital dans le cadre de la transformation numérique de la banque assurance. Dans un entretien accordé à BFM dans l'émission Good Morning Business, Virginie Fauvel apporte son point de vue sur ce virage délicat mais vitale que les banques et les assurances doivent effectuer. Selon elle « on ne peux pas transformer les entreprises si les grands patrons n'en n'ont pas envie ». La joie de transformer, la prise de risque et le droit à l'échec sont des points de la transformation numérique par lesquels les entreprises peuvent passer. Les banques doivent être réceptives aux comportement de leurs clients. Des indicateurs montrent le changement de comportement du client comme par exemple l'utilisation du téléphone ou de Twitter qui est plus fréquente que le face à face en agence pour contacter son conseiller. D'un point de vue de financier « Ceux qui pensent que le digital réduit les coûts se trompent car le numérique demande beaucoup d'investissement tant en informatique, en e-marketing, qu'en recrutement de spécialistes dans le digital... ». Le numérique transforme tout telle que la manière de travailler avec les gens ainsi que l'organisation et les périmètres de chacun. L'entreprise est totalement transformée dans son essence même. Cela implique qu'il faille assurer la gestion des risques ; et le numérique répond tout à fait en cela avec l'exemple de la souscription en ligne pour un produit. La banque assurance est en mesure de garantir une traçabilité complète du suivi du dossier d'ouverture de produit. Mais le risque le plus important pour une entreprise qui entame une transformation numérique, c'est le manque de constance. L'évolution se fait parfois sur cinq ans et le risque est de ne pas aller jusqu'au bout dans l'organisation. Par ailleurs la relation client est un point très importante et ne doit pas être traitée par quelqu'un d'autre, c'est pourquoi Allianz doit internaliser la gestion de ses réseaux sociaux, outil indispensable pour répondre aux clients.



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