La révolution digitale d'HSBC

La révolution digitale d'HSBC

Retour sur les initiatives du groupe britannique dans le domaine de la banque digitale…
Banques en ligne

Rédigé par Stéphane LORMEAU

le 29 Mai 2016

Bien que disposant d’un business model plus petit que ses concurrents à l’origine, la banque HSBC France souhaite investir durablement dans les nouvelles technologies du numérique, en rénovant ses services en ligne – et par conséquent, son image de marque auprès d’un certain type de public.

La banque digitale et HSBC : états des lieux

Le groupe britannique HSBC a fait de sa filiale française un véritable pilier de sa stratégie de conquête d’une nouvelle audience, davantage tournée vers le digital.
Bien que HSBC France ne dispose actuellement que de 850 000 clients particuliers, cette filiale souhaite demeure compétitive, en proposant à ses clients un même niveau d’autonomie que pour les banques digitales traditionnelles. En effet, il faut signaler que HSBC était encore récemment l’une des rares structures à ne pas disposer d’une banque en ligne. Pierre Ruhlmann, directeur de la banque de particuliers et de gestion de patrimoine chez HSBC France, explique ainsi vouloir « construire un réseau augmenté », sans réduire forcément l’implantation physique des 280 agences du groupe dans l’hexagone. Pour aider au développement des projets de HSBC France, le groupe compte débloquer, d’ici à 2018, près de 90 millions d’euros pour assurer la réussite de ce business model tourné vers le numérique.

De la banque digitale vers le « robot advisor »

Les bouleversements au sein de la filiale française de HSBC devraient arriver progressivement, avec dans un premier temps le lancement d’un processus d’ouverture de compte en ligne simplifié, utilisant un système de signature électronique. L’objectif étant d’ouvrir de nouveaux canaux d’acquisition de clients, utilisant d’autres modèles que la recommandation traditionnelle.
Durant l’été 2016, un service d’agrégateur de comptes en lien avec la start-up Linxo devrait permettre de comparer les comptes de banques concurrentes, afin de faire évoluer la grille tarifaire en interne. En attendant, peut-être, une première étape vers les « robots-advisors », des systèmes conçus pour limiter au maximum l’intervention humaine.
Dans tous les cas, HSBC France a bien conscience d'être sous pression, avec un contexte changeant qui « appelle à trouver des solutions », toujours selon Pierre Ruhlmann.



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