Epargner pour financer les études de ses enfants est un geste naturel et parfaitement répandu :
Neuf parents sur dix parviennent à mettre de l’argent de côté dans cet objectif, d’après une étude Ipsos pour HSBC rendue publique au début du mois de juin. Les épargnants considèrent même que cette bonne raison de thésauriser pour l’avenir est prioritaire, avant même de penser à abonder leurs comptes épargne en vue de la retraite ou même de faire face aux échéances d’un prêt immobilier. C’est en tout cas ce que déclarent sept parents sur dix qui ont été interrogés.
D’ailleurs, le coût des études leur donne raison : en France, toujours selon HSBC, il faut dépenser pas moins de 5 000 euros environ par année de formation supérieure. Rien à voir avec le prix d’une année d’études suivie outre-Atlantique, qui avoisine les 13 000 euros ou plus de 14 600 dollars.
Quand les parents commencent-ils à mettre de côté pour les études de leurs enfants?
En général, on commence à épargner assez tard pour assurer l’avenir de ses enfants : lorsqu’on demande aux parents la période où ils ont commencé « à prendre des décisions » liées au financement des études, ils sont 30 % à répondre qu’ils n’ont encore pris « aucune décision » sur le budget à allouer, et 8 % à ne rien prévoir du tout.
Au moment où Ipsos a procédé au sondage, un parent sur cinq avait recours à leur épargne pour financer les études d’un enfant suivant des études supérieures. On commence à épargner en vue de l’entrée à l’école primaire (12 % des répondants), ou au collège (19 %), mais certains parents ont déjà le réflexe de mettre de l’argent de côté pour les futures études de leurs enfants dès leur naissance (9 % des personnes interrogées), ou avant même qu’ils intègrent le cycle élémentaire (11 %).