La banque en ligne assoit sa légitimité
Le cabinet Simon Kucher & Partners avait déjà relevé une hausse de la confiance vis à vis des banques en ligne de la part du grand public. L’étude, menée en novembre 2015, indiquait que seuls 38 % des 2 000 personnes sondées refusaient d’ouvrir un compte bancaire en ligne à cause d’un manque de confiance. Elles étaient 43 % en 2014.
Au départ, peu informé, le public percevait les banques en ligne comme des gadgets assez inutiles et peu estimables. Désormais, cette confiance accordée se matérialise par un profil de clientèle bien plus large. D’après l’étude, les femmes représentent par exemple 35 %, et les plus de 40 à 54 ans 34 %.
La sécurisation des données comme gage de confiance
Le Baromètre digital BNP Paribas dessine l’état de confiance et des pratiques digitales des Français. L’étude, effectuée entre le 20 septembre et le 4 octobre 2016, prouve que les banques sont les premiers partenaires de confiance, en termes de protection des données sur internet. Environ deux tiers des personnes interrogées placent les banques en première ligne sur les données bancaires (77 %) et sur les données personnelles (63 %). Notez que l’activité la plus régulière sur internet des Français est la consultation de leurs comptes bancaires en ligne (77 %).
Les banques traditionnelles l’ont bien compris et se positionnent sur ce segment, afin de rassurer leurs clients, dont 61 % veulent être accompagnés dans la sécurisation de leurs données bancaires, et 59 % dans leurs transactions. Les images du « coffre fort numérique » et du « tiers de confiance » reviennent au goût du jour. Face à la concurrence des FinTech, les établissements vantent la solidité de leurs infrastructures, sécurisent les transactions entre particuliers, et les données, revendiquent le respect de la vie privée, et prennent des mesures en ce qui concerne le traitement des données, anticipant l'arrivée des géants du web.