Le secteur de la carte bancaire en pleine évolution
De la néobanque N26 à la banque mobile Orange Bank en passant par le coffret C-Zam de Carrefour Banque, l’attention se focalise sur l’octroi d’une carte bancaire gratuite. Sous cette gratuité s’esquisse un dessein : capter la clientèle et la fidéliser. A ce titre, la Fnac s’avance à son tour sur la piste en proposant une carte bancaire à son nom à ses 5 millions d’adhérents. Rattachée au compte bancaire du client, cette carte gratuite leur permet de récolter des crédits sur leur compte fidélité : 1 % des montants réglés par cette carte, y compris en dehors du réseau Fnac. Ce système de cash-back est bien connu notamment aux Etats-Unis où Amazon, par exemple, rembourse 5 % des achats payés avec sa carte.
Une carte bancaire gratuite multiservice
La Fnac s’est associée au Crédit Agricole Consumer Finance qui possède Sonfinco pour ficeler ses offres de financement. Du simple paiement au retrait aux distributeurs automatiques dans l’hexagone comme à l’étranger : toutes les opérations classiques du quotidien sont possibles. Il faut en revanche être vigilant aux commissions hors zone euro de cette carte bancaire universelle qui peuvent s’envoler rapidement. L’entreprise souligne explicitement que « cette carte permet à l’ensemble de renforcer l’attractivité de son programme d’adhésion ». Il faut relever les différences avec le Compte-Nickel ou C-Zam : pas d’ouverture de compte bancaire, possibilité de payer au comptant ou à crédit (découvert autorisé). La carte bancaire Fnac est en effet adossée à une réserve de crédit, le coût de celui-ci n’étant pas gratuit.
Avec son système de cash-back, la Fnac rejoint ainsi le site CDiscount (groupe Casino) ou Auchan (banque Oney). Notez que la carte bancaire gratuite s’adresse aux adhérents qui s’acquittent déjà d’une cotisation annuelle de base de 30 euros sur 3 ans.