Les FinTech Françaises leader de la Tech bancaire ou FinTech « high level » ?

Les FinTech Françaises leader de la Tech bancaire ou FinTech « high level » ?

La French Tech peut se vanter d'avoir placé 6 Fintechs dans les deux classements élaborés par le cabinet d'audit KPMG en partenariat avec le fonds de capital-risque australien H2 Ventures. Peut-on parler d'un franc succès ? Réponse de Normand.
Banques en ligne

Rédigé par Olivier BALBASTRE

le 31 Décembre 2017

Les FinTech Françaises leader de la Tech bancaire ou FinTech « high level »

Fintech : une dynamique française chiffrées

Dans de tels classements, passer d’un zéro pointé en 2014 à un contingent de six en trois ans est révélateur d’un réel dynamisme pour les Fintech françaises. Le baromètre KPM/H2 Ventures scinde en deux groupes les start-up. Le premier réunit les 50 jeunes pousses les plus importantes au monde en tenant compte du montant des levées de fonds bouclées, de la part de ces fonds au capital et de la diversité sectorielle. La France y classe Lendix (crowdfunding) au 45ème rang (- 12 places). Pour son fondateur et président, Olivier Goy, c’est la fierté « de figurer dans un tel classement pour la deuxième année consécutive et de figurer aux côtés d'acteurs qui sont pour nous des exemples à suivre » qui prédomine.

Qonto et Lydia : deux des nouvelles venues

Le second classement s’intéresse aux Fintech émergentes, caractérisées par leur modèle disruptif. Si la France perd Leetchi (cagnotte en ligne) et Fluo (manager en assurance), elle positionne Alan (assurance santé en ligne), Lydia (application de paiement), Payfit (solution de paie automatique) et Qonto, néo-banque pour les professionnels. On peut aussi évoquer au palmarès la Fintech franco-belge iBanFirst (solution de gestion de paiements internationaux). Si la Chine et les États-Unis sont largement dominateurs, la France est au coude à coude avec l’Allemagne, et juste dernière le Royaume-Uni souvent loué pour son dynamisme en matière de Fintech. Mikaël Ptachek, spécialiste Fintech chez KPMG, commente cette présence hexagonale « qui ne cesse de croître [confirmant] une tendance de fond favorable et le dynamisme des entrepreneurs français, soutenus par un écosystème politique et financier qui investit dans de nombreux projets prometteurs. ».

Les services bancaires à l’heure européenne

Par ailleurs, les secteurs des services de paiements et des prêts sont particulièrement bien représentés avec 53 jeunes pousses sur les 100 mises en valeur dans ce quatrième baromètre. Parmi les autres domaines ayant le vent en poupe, se distinguent les métiers de la transaction et des marchés de capitaux, de l’assurance, de la réglementation et de l’analyse de données. Et ces Fintechs françaises se tournent plus vite que les PME et les ETI vers l’international. L’étude Pramex/Banque Populaire parue en juin montrait que 20 % des projets de création de filiale à l’étranger venaient de start-up. Les Fintech ciblent en priorité l’Europe : Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Espagne. Malgré le Brexit, Londres est la première destination (12,8 %), devant New York (11,4 %), San Francisco (8,9 %), Barcelone (4,5 %) et Madrid (4,3 %).



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