Une récente étude du cabinet KPMG étude pronostique le doublement du nombre d’usage de la banque en mobilité d’ici à 2019, mais elle tempère le chiffre selon les pays.
Ainsi, le taux de pénétration de ce canal, en Chine, s’élève déjà à 60 %, mais il n’est que de 21 % en France. Une performance hexagonale bien éloignée de celles d’autres pays où l’usage de la banque passe massivement par le téléphone, comme l’Afrique du Sud (57 %) ou la Corée du Sud (54 %). En Europe, le taux de pénétration de ce mode de communication avec les banques atteint une moyenne de 38 %, et à l’échelon internationale le taux moyen s’élève à 41 %. Le cabinet KPMG évalue à 1,8 milliard le nombre d’utilisateurs de la banque « portable » d’ici à 2019.
Si les Français sont encore un peu en retard vis-à-vis de ce nouvel usage, beaucoup plus répandu chez les jeunes. En France, la moyenne d’âge des clients coutumiers de la banque mobile atteint 36 ans : le pays se classe au deuxième rang des plus jeunes utilisateurs, après l’Inde (30 ans), et devance des pays européens tels l’Espagne, la Suède et l’Italie (39 %). Le développement prometteur de la banque en mobilité devrait être dopé par le nombre d’usagers jeunes en Asie du Sud-Est. Autre enseignement de l’enquête réalisée par le cabinet KPMG, les clients « mobiles » sont plus enclins à changer de banque que les personnes qui n’ont pas accès à leurs comptes sur smartphone : la propension à « trouver mieux ailleurs » est chez eux en moyenne 20 % plus élevée que celle des clients non-utilisateurs.