Le secteur du crowdlending, en France, peut être fier de ses jeunes pousses. Parmi elles, Unilend, spécialiste du crédit aux entreprises financé par les particuliers : l’acteur a vu le nombre de prêteurs actifs, qui s’adressent à lui, doubler en seulement une année. De quoi afficher un large sourire pour les fondateurs de la plateforme, qui peuvent déjà constater que 10 500 membres ont ouvert un compte et déjà prêté.
Unilend, acteur du développement des PME
Devenu numéro un de son secteur, Unilend peut s’enorgueillir d’avoir attiré à lui la plus large communauté de crowdlenders en France agissant pour le dynamisme et le développement des PME. Et ses challengers sont loin derrière lui, puisque Unilend réunit davantage de prêteurs actifs que l’ensemble de ses concurrents. Depuis qu’elle a été lancée en 2013, la plateforme a dépassé les 20 millions d’euros de prêts, permis par des particuliers plutôt jeunes. Pas moins de 250 projets ont été financés.
Afin de rassurer les prêteurs et éviter le risque de défaut, la plateforme a durci les conditions d’entrée et d’accès au prêt pour les petites et moyennes entreprises qui s’adressent à elle. Les prêteurs, de leur côté, peuvent espérer un rendement de l’ordre de 5 %.
Crowdlending, des risques maitrisés
Si le secteur tout neuf du financement participatif a connu des débuts fulgurants, il reste encore sujet à des soubresauts. Les défauts de paiement peuvent survenir au détriment des prêteurs, mais ce risque est de mieux en mieux maîtrisé par les plateformes.
Unilend a choisi un modèle qui permet de lui assurer une certaine assise : les comptes de particuliers représentent 85 % des montants levés, celui des investisseurs étant mécaniquement plus faible, ce qui évite certains conflits d’intérêts. D’autre part, les règles encadrant le crowdlending en France sont plus contraignantes que dans certains pays, protégeant davantage les prêteurs.