Arrivée d'une nouvelle génération fintech qui vise les professionnels

Arrivée d'une nouvelle génération fintech qui vise les professionnels

Après la gestion de fortune ou les services de paiement, les FinTech se positionnent sur le segment du suivi des frais bancaires des professionnels, notamment les frais de « cash management ».
Banques en ligne

Rédigé par Olivier BALBASTRE

le 09 Janvier 2017

fintech pour les pros cash management

La Fintech investit la problématique du cash management

Comme l’opérateur états-unien, Weiland Financial Group, le cabinet de conseil français Redbridge (anciennement bfinance) s’intéresse à la question de la lisibilité des frais de cash management. L’objectif est d’améliorer la gestion de la trésorerie, et la collecte d’informations, en optimisant le contrôle des flux financiers et des flux de trésorerie (tenue de compte, encaissement, et virement).

Le cabinet spécialiste du conseil en dette et trésorerie lance donc un nouveau département, Redbridge Analytics. Cette fintech a la charge d’élaborer des solutions d’analyse et de gestion de la relation bancaire pour détecter les frais bancaires indûment attribués. Ceux-ci constitueraient une dérive évaluée entre 25 et 70 milliards de dollars au niveau international, soit 5 à 10 % de frais prélevés injustifiés.

La technologie fintech au secours des professionnels

Le cash management revêt un véritable défi technologique, d’autant que les banques ne fournissent pas de facturation systématiquement détaillée. Or, le diable se cache dans les détails. Comme le souligne Emmanuel Léchère, responsable des études chez Redbridge, il n’est pas rare de constater que le « simple encaissement d’un chèque implique une dizaine de lignes sur une facture ».

Ces erreurs de facturation (erreur de calcul, de prix du service, de volumes facturés, etc.) entrainent un manque à gagner parfois important dans la trésorerie d’une entreprise. Deux causes principales à ces erreurs : des systèmes informatiques bancaires anciens et alambiqués, et des entreprises complexes, dont les milliers de comptes peuvent être répartis dans des dizaines de pays.
Pour relever ce défi, la fintech compte sur son outil baptisé HawkeyeBSB. Ce dernier a pour fonction d’enregistrer et de compiler l’ensemble des informations, pour les restituer de manière compréhensible.



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