Frais facturés sur son compte sans savoir pourquoi, problème de fonctionnement de sa carte bancaire… les raisons pour que la tension monte avec son établissement bancaire peuvent être nombreuses. Pour éviter que la situation ne s’envenime, la Fédération bancaire française (FBF) fournit quelques conseils à suivre.
Penser à communiquer
Le premier qui semble le plus simple mais qui n’est pas toujours appliqué est de communiquer. Plutôt que de laisser un malentendu persister, il ne faut pas hésiter à demander pourquoi de nouveaux frais bancaires sont facturés ou pour quelles raisons vous pensez que votre relevé de compte est erroné.
Le mieux dans ce cas est de prendre un rendez-vous avec son conseiller financier, afin d’avoir une explication calme et sereine. Coupler cette demande avec un courrier ou un e-mail, peut permettre de garder une trace de ces échanges. Si, malgré cet effort, le conseiller ne répond pas aux attentes, il peut être judicieux de rentrer directement en contact avec le responsable d’agence.
Conserver toutes les preuves
Dans le cas où la situation demeure bloquée, il faut alors solliciter le service des réclamations de sa banque. Il est souvent nécessaire de faire une réclamation écrite en rappelant le litige, les démarches entreprises et ses attentes. D’où l’importance de bien conserver tous les documents utiles comme les relevés de compte ou les e-mails. Des preuves qui pourront se révéler décisives pour faire entendre ses droits.
Le service contacté doit obligatoirement envoyer une réponse, qu’elle soit favorable ou non à la demande, dans les deux mois suivant le signalement du problème. La FBF stipule que ce document est considéré comme la « position officielle de la banque ». En cas de désaccord persistant, l’étape suivante est la saisie du médiateur de la consommation. Cette structure indépendante prendra en compte les arguments des deux parties avant d’émettre son avis et ses préconisations pour résoudre le litige. Cette solution peut être acceptée ou refusée. Si elle ne convient pas au client, l’ultime recours est alors de passer devant les tribunaux.