L'entraide financière familiale marche bien

L'entraide financière familiale marche bien

Les Français aident financièrement leurs proches, à hauteur de 1 500 euros par an en moyenne

Rédigé par Elsa Rédacréa

le 25 Mai 2016

Les diverses causes d'une entraide financière familiale

D’après une enquête réalisée en février par Carac-TNS Sofres, auprès de mille personnes, âgées de 18 ans à 75 ans, les trois quarts des Français aideraient financièrement leurs proches, ponctuellement ou régulièrement. Mais les personnes interrogées ont également peur pour leur propre situation et avenir financiers : huit répondants sur dix disent redouter le futur en ce domaine, 67 % des personnes craignant d’avoir des problèmes d’argent. L’entraide financière est jugée comme une nécessité par 63 % des sondés.

Quant à ceux qui aident leurs proches de temps à autre ou plus souvent, soit 78 % des personnes interrogées, ils donnent en moyenne 1 500 euros par an. Cette aide intervient, pour un large tiers des « donneurs », à l’occasion d’un événement personnel comme une naissance, un anniversaire, un mariage, ou encore pour seconde au moment d’un passage difficile de la vie : séparation, chômage…
Autre motif pour le don à un proche, une grosse dépense ponctuelle : achat d’un logement, d’une voiture, études, création d’une entreprise.

Qui aide et comment?

L’entraide familiale va souvent des parents aux enfants, pour 88 % des répondants de l’enquête de Carac-TNS Sofres. L’aide financière peut être aussi apportée aux parents (65 % des personnes interrogées), aux petits-enfants (43 %), mais encore aux grands-parents (42 %). Les sommes données dépendent évidemment en grande partie des revenus disponibles. Ainsi, elle s’élève en moyenne à 930 euros par an si le foyer dispose de moins de 1 500 euros mensuels, mais de 2 330 euros si les revenus sont supérieurs à 3 000 euros.
Les Français donnent la priorité aux produits d’épargne pour protéger leur famille : sept personnes sur dix privilégient cette manière d’aider financièrement, loin devant le testament, l’investissement immobilier, la donation ou les contrats de prévoyance.