Que vous soyez un investisseur débutant, un investisseur expert ou même un adepte du trading, le choix de votre plateforme de courtage est une décision importante. Une plateforme de trading, outre sa politique de frais de courtage, peut vous aider à construire votre portefeuille de titres tout au long de votre vie et vous apporter des outils d'analyse en temps réel vous permettant d'optimiser vos opérations. Bien choisir votre plateforme de « bourse en ligne », c'est déjà investir gagnant !
Lexique bancaire & définitions
Les plateformes en valeurs mobilières sont des établissements financiers autorisées à acheter et à vendre des actions et autres valeurs mobilières sur les marchés boursiers pour le compte de leurs clients. Les investisseurs disposent de trois grandes catégories de plateformes de trading à leur disposition : les courtiers en ligne (par exemple Bourse Directe, Degiro ou encore eToro), les banques en ligne (Par exemple Boursorama ou Fortuneo) et enfin les services bourse des banques de réseaux traditionnels (Par exemple Société Générale ou BNP Paribas).
Les intermédiaires financiers se déclinent en qua quatre groupes : les banques traditionnelles, les banques en ligne (Boursorama, Hello Bank!, Fortuneo, BforBank), les courtiers en ligne (Binck, Saxo Banque, De Giro, Bourse Direct) et enfin les plateformes de trading spécialisées (eToro, trading via ETF et CFD). Pour comparer les offres, il est toujours judicieux d’observer les tarifs. Pour un ordre en bourse de 1 000 €, comptez en moyenne des frais à hauteur de 0,37 % pour les courtiers en ligne contre 0,81 % pour les banques traditionnelles. Et, plus la valeur de l’ordre augmente, plus ce différentiel s’accroît.
Les banques en ligne avec une offre de "bourse en ligne" que nous vous recommandons :
Banque | Droits de garde | Ordre de bourse à partir de | Plus d'informations |
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0 €
sur Euronext Paris |
1,95 €
pour un ordre inférieur à 500€, 3,90€ par ordre entre 500 et 2000€ et 0,20% par ordre supérieur à 2000€ |
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0 €
sur Euronext Paris |
1,99 €
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Voir l'offre |
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0 €
sur Euronext Paris |
2,50 €
|
Voir l'offre |
Les courtiers en ligne que nous vous recommandons
Banque | Droits de garde | Ordre de bourse à partir de | Plus d'informations |
---|---|---|---|
0 €
|
0,99 €
pour des ordres inférieurs à 500€ |
Voir l’offre |
|
0 €
Gratuits |
2 €
par ordre jusqu'à 800€ - 3,8€ entre 800€ et 1500€, puis 0,45% au-delà |
Voir l’offre |
Les plateformes de trading spécialisées
CFD sur les devises, des indices et des matières premières. ETF sur les actions :
Banque | Bourse Expert | POINTS FORTS | Plus d'informations |
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ETF sur actions et CFD sur devises. matières premières et indices boursiers. Dépôt minimum de 300 Euros
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Voir l'offre |
En comparant les offres de bourse en ligne des pure players et des banques de réseaux, là encore, l’avantage est sans conteste attribué aux banques en ligne dont certaines sont des courtiers en ligne historiques. Par exemple, au 1er octobre 2022, un ordre de bourse Euronext de 1 500 € / mois coûte 46,80 € chez Fortuneo, 60 € chez BforBank, 45,60 € chez EasyBourse et 71,88 € pour BNP Paribas. Du côté des banques de réseaux (hormis BNP Paribas), les prix approchent ou dépassent le seuil des 100€ : 90 € pour la Société Générale, 90€ pour le Crédit Agricole Ile-de-France, 95,40€ pour HSBC, 100,80 € pour La Banque Postale et jusqu'à 126 € pour Crédit Mutuel Ile de France.
Les boursicoteurs ne doivent cependant pas se focaliser uniquement sur les tarifs (attention aux attrayantes offres promotionnelles) et des actions en bourse mais tenir compte des services apportés par l’intermédiaire financier : ergonomie de l’application mobile, transparence des informations, outils d’aide à la décision, notification d’informations, dispositif d’alerte, disponibilité d’un conseiller spécialisé, astuces et conseils professionnels, etc.
Un mot sur les leaders du marché du courtage en ligne :
Pour bien choisir votre courtier de bourse en ligne et trouver le meilleur courtier pour ouvrir un compte titres, il faut tout d’abord connaître vos besoins et vous poser les questions suivantes :
Se poser toutes ces questions va vous permettre de savoir quels critères sont importants pour vous. Ces critères cibleront plus facilement les plateformes et courtiers qui vont correspondre à votre profil et à vos attentes et cela va vous permettre ainsi d’établir une pré-sélection. Pour vous aider, nous vous conseillons de privilégier les courtiers français car, en cas de litiges sur une opération de bourse, les démarches seront facilitées et si votre réclamation ne trouve pas d’issue facilement, vous aurez la possibilité de saisir le médiateur de l’AMF (Autorités des marchés financiers). Choisir un courtier français pourra aussi vous être utile pour certains aspects fiscaux : obtenir un IFU (imprimé fiscal unique) pour votre déclaration d’impôt sur le revenu par exemple ou encore, pouvoir souscrire un PEA (enveloppe fiscale française complexe à mettre en placeur les courtiers étrangers).
Une fois votre pré-sélection établie, vient le moment de comparer les courtiers du point de vue des tarifs. En effet, si vous voulez rentabiliser vos investissements et gagner de l’argent, un moyen efficace est de limiter les frais pour augmenter vos rendements.
Comment faire ? Il suffit de comparer les frais de courtage appliqués par les courtiers en fonction du nombre d’ordres passés et de leur montant. Il faut d’ailleurs noter que plus on boursicote avec des montants élevés, plus les tarifs ont tendance à baisser. Les courtiers appliquent en effet des tarifs dégressifs pour les boursicoteurs les plus aguerris et proposent des packages. Mais attention, il faut bien remplir les conditions de ces offres pour qu’elles soient économiques (minimum ou maximum d’ordres passés par mois ou trimestre, maximum ou minimum d’encours…) et comme chaque courtier propose des offres différentes, c’est ce qui rend la comparaison difficile à réaliser ! Notre outil tient compte des différentes offres des courtiers de bourse en ligne et vous permet de comparer les frais de courtage des différents courtiers en fonction du nombre d’ordres passés chaque mois et de leur montant moyen.
Boursorama Banque | Fortuneo Bourse | BforBank | Hello Bank | EasyBourse | Moyenne* des courtiers en ligne | |
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Frais minimum sur les actions Euronext | 1,99 € | 1,95 € | 2,50 € | 1,75 € | 3,80€ | 2,40 € |
1 Ordre Euronext de 500€ par mois | 23,88€ de coût annuel |
23,40€ de coût annuel |
30€ de coût annuel |
21€ de coût annuel |
45,60€ de coût annuel |
28,77€ de coût annuel |
1 Ordre Euronext de 1500€ par mois | 107,40€ de coût annuel |
46,80€ de coût annuel |
60€ de coût annuel |
96€ de coût annuel |
45,60€ de coût annuel |
71,16€ de coût annuel |
1 Ordre Euronext de 5000€ par mois | 199,80€ de coût annuel |
120€ de coût annuel |
120€ de coût annuel |
156€ de coût annuel |
108€ de coût annuel |
140,76€ de coût annuel |
Droits de garde pour 3 lignes d’actions françaises de 5000€ | 0€ de coût annuel |
0€ de coût annuel |
0€ de coût annuel |
0€ de coût annuel |
0€ de coût annuel |
0€ de coût annuel |
* Moyenne non pondérée par aucun critère des 5 courtiers en ligne : Boursorama Banque, Fortuneo Bourse, BforBank, Hello Bank et EasyBourse
Société Générale | Crédit Mutuel Arkéa | Crédit Agricole (IdF) | BNP Paribas | Crédit Mutuel (IdF) | Moyenne* des courtiers traditionnels | |
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Frais minimum sur les actions Euronext | 6 € | 8 € | 2,50 € | 5,99 € | 9,90€ | 6,48€ |
1 Ordre Euronext de 500€ par mois | 72€ de coût annuel |
96€ de coût annuel |
30€ de coût annuel |
71,88€ de coût annuel |
118,80€ de coût annuel |
77,74€ de coût annuel |
1 Ordre Euronext de 1500€ par mois | 90€ de coût annuel |
96€ de coût annuel |
90€ de coût annuel |
71,88€ de coût annuel |
126€ de coût annuel |
94,77€ de coût annuel |
1 Ordre Euronext de 5000€ par mois | 270€ de coût annuel |
300€ de coût annuel |
150€ de coût annuel |
215,88€ de coût annuel |
420€ de coût annuel |
271,17€ de coût annuel |
Droits de garde pour 3 lignes d’actions françaises de 5000€ | 58,50€ de coût annuel |
89,40€ de coût annuel |
75€ de coût annuel |
75€ de coût annuel |
35,70€ de coût annuel |
66,72€ de coût annuel |
* Moyenne non pondérée par aucun critère des 5 courtiers traditionnels : Société Générale, Crédit Mutuel Arkéa, Crédit Agricole (caisse Ile-de-France), BNP Paribas et Crédit Mutuel (caisse Ile-de-France)
Il est important de savoir et de noter que les courtiers en ligne (Bourse direct,EasyBourse , Fortuneo, Boursorama Banque…) sont plus performants que les acteurs traditionnels, à savoir les grandes banques de réseau, pour boursicoter. Alors que les courtiers en ligne sont souvent des filiales de ces grandes banques (Fortuneo : Crédit Mutuel Arkea, Boursorama banque : Société Générale, BforBank : Crédit Agricole, Hello Bank : BNP Paribas, Monabanq : Crédit Mutuel…) Alors pourquoi les courtiers en ligne sont-ils plus performants ? Tout d’abord, comme le montre le tableau ci-dessus, les banques à guichet facturent des droits de garde annuels pour les titres détenus en portefeuille, qui peuvent rapidement faire grimper la note, alors que les frais de garde sont gratuits chez les courtiers en ligne. Quant aux frais de courtage, ils sont plus élevés chez les banques traditionnelles que dans une banque en ligne.
L’ouverture en ligne d’un compte bourse chez un courtier en ligne se fait très rapidement et simplement. C’est à la portée de tous. Il suffit de saisir les informations demandées, de bien préparer au préalable les documents justificatifs à fournir et en quelques clics, le tour est joué. Attention toutefois aux offres promotionnelles des courtiers en ligne, elles peuvent être alléchantes, mais n’oubliez pas, elles sont limitées dans le temps ! Analysez bien vos critères et les frais de courtage avant de faire votre choix et trouvez le meilleur courtier en ligne pour jouer en bourse.
Vous le savez, l’investissement en bourse est imposé. Gagner de l’argent en bourse vous soumet à des règlementations. Mais si je gagne de l’argent en bourse, quel est le niveau d’imposition appliqué sur mes gains ? Il faut comprendre que les revenus de l’épargne sont soumis aux prélèvements sociaux, à l’impôt sur le revenu et à l’impôt sur les plus values.
Destinés au financement de la protection sociale, les prélèvements sociaux concernent toutes les catégories de placements boursiers. Depuis le 1er janvier 2018, leur taux annuel est établi à 17,20 % (auparavant de 15,5 % en 2017).
Le prélèvement forfaitaire unique (PFU)
Remplaçant l’impôt sur la fortune (Isf), le PFU ne s’applique plus qu’aux revenus mobiliers et aux plus-values de cession de valeurs immobilières qui vont être perçus à partir de 2018. Quelles sont-t-elles ? Sont concernés les dividendes des actions, les OCP (Sicav, FCP), les plus-values et les placements à revenu fixe (obligations). Le taux du PFU fixé à 30%, additionnant l’impôt et les prélèvements sociaux.
En ce qui concerne les dividendes, le contribuable peut toutefois privilégier l’imposition progressive au barème de l’impôt. Il doit pour cela tenir compte de l’ensemble de ses revenus financiers, mais aussi des plus-values réalisées. Il accède alors à un abattement sur les dividendes de 40 % et peut en déduire une partie de la CSG (6,8 %) y compris parfois les droits de garde.
En ce qui concerne les plus-values, l’abattement pour durée de détention est de 50 % pour les titres possédés entre 2 et 8 ans (65 % au-delà de 8 ans). La participation en investissements au capital d’une PME qui serait supérieure à 8 ans donne droit à un abattement fiscal pouvant aller jusqu’à 85 %.
Focus sur la fiscalité du PEA
Qu’en est-il de la fiscalité sur les actions détenues dans un PEA ? En sortant les gains du PEA au bout de 5 ans, ceux-ci sont exonérés d’impôt mais pas de prélèvements sociaux. Le 5ème anniversaire est un moment charnière. En cas de retrait au cours des deux premières années, le taux d’imposition s’élève à 39,7 % (prélèvements sociaux inclus), contre 36,2 % entre 2 et 5 ans. Au-delà du 5ème du plan, les plus-values sont totalement exonérées. Seuls les prélèvements sociaux s’appliquent sur les gains réalisés.
En revanche, les moins-values d’un PEA sont imputables sur les éventuelles plus-values effectuées sur d’autres compte-titres pendant une décennie. Les dividendes ne sont pas imposés.