Carton plein pour l’assurance-vie

Carton plein pour l’assurance-vie

En août, les Français ont continué à manifester un grand intérêt pour les fonds et euros et surtout ceux investis en unités de compte.
Banques en ligne

Rédigé par Elsa Rédacréa

le 25 Septembre 2015

L’assurance-vie n’en finit pas d’attirer les économies des Français.

Au mois d’août, la collecte nette, tous types de contrats confondus, a atteint 1,6 milliard d’euros, selon les données publiées hier par l’Association française de l’assurance (AFA). Pour avoir été on ne peut plus satisfaisant, ce mois fait pâle figure par rapport aux performances de juillet : le septième mois de l’année, et juste avant la baisse de rémunération du Livret A à 0,75 %, la collecte avait été deux fois plus importante. Depuis vingt mois maintenant, les versements continuent de devancer les retraits, et pour la période de janvier à août 2015, le solde positif s’élève à 17,3 milliards d’euros. Dont 9,1 milliards réalisés sur les supports en unités de compte, qui connaissent un succès grandissant. Considérés à juste raison comme plus risqués que les supports en euros, les fonds d’assurance-vie investis en actions sont également plus rémunérateurs sur le long terme, ce qui explique évidemment le plus grand intérêt qui leur est porté. En une année, les versements sur les supports en unités de compte ont connu une progression de 36 %, soit un gain de 18,4 milliards d’euros. Ce type de contrat représente 21 % des cotisations cette année, ce qui n’est pas pour déplaire aux assureurs qui les proposent : ils sont plus avantageux pour eux. En effet, ils n’ont pas à assumer, avec ces fonds, la garantie du capital permanente qui leur incombe obligatoirement avec les contrats en euros. Autant de fonds propres, donc, que les assureurs n’ont pas à immobiliser. Ils ont tout intérêt à les promouvoir auprès de leurs clients. Le nouveau « goût du risque » manifesté par les épargnants est également étroitement lié aux performances et aux perspectives boursières : les épargnants pourraient donc vite modifier leurs intentions et revenir à des placements plus sûrs en cas de temps menaçant sur les marchés.



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