Retrait au DAB par smartphone : une petite révolution
Objectif : plus de carte, donc des transactions plus sûres et plus rapides. Ce passage au « DAB mobile » est déjà en cours aux Etats-Unis, où des banques installent aujourd’hui des dispositifs pouvant s’affranchir de la carte et autorisant les retraits via des applications dédiées, et l’opération est validée. Des technologies sont à l’étude ou déjà opérationnelles. Bank Of America figure parmi les établissements les plus en avance en ce domaine, et mise sur la technologie NFC pour généraliser sa propre solution. C’est à la fin de ce mois que la banque compte déployer les nouvelles versions de ses distributeurs dans la Silicon Valley, mais aussi à New York, San Francisco, Boston et Charlotte.
Bank Of Amercia prévoit un lancement à plus large échelle « en milieu d’année », selon les déclarations d'un responsable de Diebold, géant de la conception de distributeurs de billets, l’une des plus en pointe sur les dispositifs de retrait « sans carte ».
Retrait par smartphone : concurrence en croissance
La banque américaine Chase veut rapidement emboîter le pas de sa concurrence et prévoit, quant à elle, la mise en place du retrait par mobile dans les prochains mois. La banque a choisi de privilégier l’utilisation de son appli : devant le distributeur, les clients obtiendront un code unique à saisir sur le clavier pour obtenir leur cash ou réaliser d’autres opérations. Chase mise aussi, dans un second temps, sur l’utilisation du porte-monnaie électronique mobile pour permettre des transactions au DAB.
D’autres banques, comme Wells Fargo, sont dans la course : cet établissement peaufine aujourd’hui une solution par génération de code à huit chiffres unique. Le dispositif commencera par fonctionner avec Android Pay.
Le déploiement de ces distributeurs nouvelle génération ne fait que commencer, et des systèmes mettant en œuvre la biométrie sont également développés.