Réalisée auprès d’un échantillon de mille Français âgés de 18 ans et plus, l’enquête met en évidence une plus grande familiarité avec le paiement dématérialisé et confirme le délaissement progressif d’autres moyens de régler ses achats, comme le chèque. Ainsi, huit personnes sur dix se servent de leur carte bancaire chaque semaine, et 46 % sont déjà favorables au paiement via le téléphone mobile.
La perte de vitesse du règlement par chèque
Pour être de moins en moins utilisé, le chèque est encore un recours occasionnel : 60 % des personnes interrogées disent avoir réglé par ce biais au cours des douze derniers mois. Pourtant, plus d’un tiers de ces utilisateurs plus ou moins réguliers du chèque souhaitent abandonner peu à peu ce moyen de paiement.
Mais c’est en France que le chéquier est encore le plus souvent dégainé. Dans les autres pays européens, note l’enquête de Gfk, le taux d’utilisation du chèque est plus faible : il s’élève à 2 % en Allemagne, 3 % en Espagne, 11 % en Grande-Bretagne ou encore 20 % en Italie. Les Français dégainent plus fréquemment leur chéquier pour régler des dépenses de santé.
Les moyens de paiement vedettes
Concernant la carte bancaire, elle est devenue le moyen de paiement numéro un depuis quelque temps déjà : 95 % des Français l’ont utilisée au cours de l’année, et la tendance du « tout-carte » est largement partagée en Europe.
Quant aux espèces, elles ne font plus vraiment recette : les Français s’en servent en particulier pour régler des achats d’habillement, de bricolage ou de jardinage.
Le paiement mobile intéresse de plus en plus les consommateurs, qui sont 40 % à se montrer prêts à l’utiliser bientôt. Déjà, 6 % des Français sont familiers des différentes versions de ce moyen de paiement.
Un chiffre à pondérer cependant, puisque 54 % des personnes interrogées par Gfk se montrent plutôt hostiles au paiement mobile, principalement en raison d’un manque de confiance dans la sécurité.