La signature électronique 2.0

La signature électronique 2.0

Considérée comme un outil technique permettant la gestion de la preuve numérique, la signature électronique sera bientôt officiellement reconnue dans toute l'Union Européenne, grâce à une nouvelle réglementation. Les principaux bénéficiaires de cette avancée seront dans un premier temps les services de vente à distance
Banques en ligne

Rédigé par Stéphane LORMEAU

le 19 Juin 2016

Services bancaires et banques en ligne : les enjeux de la signature électronique

Les enjeux inhérents à la finance en ligne sont de parvenir à fluidifier et simplifier les rapports entre le client et la structure bancaire, par le biais notamment de la souscription électronique d’un contrat. Cette nouvelle approche, qui s'inspire de la démarche innovante des grands acteurs américains de la finance, cherche ainsi à automatiser au maximum et à très bas coût la gestion de l’épargne, en couvrant un large spectre de la signature du contrat jusqu’à la gestion quotidienne d’un portefeuille.

Une innovation attendue par les acteurs traditionnels et la banque numérique

Dans le but d’encourager les clients à opter pour la signature électronique et à simplifier les démarches, une nouvelle réglementation européenne entrera en vigueur à partir du 1er juillet 2016. Il s’agit avant tout d’un processus d’harmonisation visant à renforcer le caractère de preuve d’un document numérique. Ainsi, la signature électronique garantit à la fois l’identité du signataire, l’intégrité du document signé de même que sa non-répudiation. Pour permettre aux entreprises bancaires de passer le cap de la signature électronique, la Commission Européenne prévoit d’émettre une « Trusted List » regroupant les meilleures solutions de signature numérique à travers le continent.

L’intérêt de la signature numérique pour les financiers

La signature électronique évolue en même temps que les services de vente à distance ou Fintech, qui prennent progressivement le pas sur les réseaux d’agences physiques. Mais pour rassurer le client et confirmer le caractère hautement sécurisé des processus de souscription en ligne, une parfaite fluidité doit être assurée. Une jeune entreprise spécialisée dans la banque en ligne déclare ainsi obtenir un taux deux fois plus faible de déperdition de clients, par rapport à un acte de signature papier classique.

Ainsi, on observerait un taux de 84% de réussite à l’étape de la signature. Par ailleurs, le nouveau cadre européen concernant la signature 2.0 devrait permettre de faire des économies, ne serait-ce que pour le traitement d’un contrat 100% papier. La vente de produits et de services à l’étranger devrait également s’en trouver facilitée, notamment pour les acteurs de la banque numérique.



Patrimoine
Construire son patrimoine
L'actualité patrimoine