Google, Apple, Facebook, Amazon pour ne citer que quatre des grands acteurs emblématiques du web, viennent concurrencer directement les opérateurs traditionnels dans tous les domaines qui leur sont naturellement dévolus, à commencer par les modes de paiement, la gestion budgétaire personnelle ou encore le crédit.
Pour le moment, il reste du chemin à faire pour instaurer une confiance totale entre les particuliers et les entreprises du numériques, fussent-elles géantes, qui sont à même de leur proposer des services parfaitement identiques à ceux que leur fournit leur banque. Android Pay ou Apple Pay, même aux Etats-Unis, ont trouvé leur public mais une extension majeure est loin d’être en passe de survenir au point d’inquiéter les établissements bancaires et financiers.
Amazon, à l'offensive sur le secteur financier
De tous les grands acteurs du monde du web, de la vente en ligne aux réseaux sociaux, Amazon se fait, en ce moment, remarquer par ses initiatives, qui s’exercent sur un socle de quelques 250 millions de clients à travers le monde. A tel point qu’il paraît évident que son développement passe aujourd’hui par une offre de services financiers, à l’image des prêts directs s’adressant à ses vendeurs, qui peuvent emprunter des fonds de roulement à taux plus avantageux que ceux du marché.
Le récent service de paiement lancé par Amazon autorise les clients du géant de la vente en ligne à réaliser des paiements via leurs identifiants sur d’autres boutiques et sites marchands : il compte aujourd’hui 23 millions d’utilisateurs.
Amazon s’intéresse également au partenariat ou à l’acquisition de fintechs, dans l’objectif évident de muscler son offre de services financiers. En juillet, l’entreprise s’est jointe à Wells Fargo & Co afin de proposer des taux d’intérêt attractifs à ses clients premium, sur les offres de crédit spéciales étudiants.
Reste à savoir jusqu’à quel point les GAFA pourront détourner durablement la clientèle des banques en leur proposant un ensemble de services suffisamment complet et sécurisés. Un point de rupture que les analystes pensent éloigné de quelques années encore.