Transférer de l’argent est loin d’être un jeu d’enfant
Près de la moitié des consommateurs se plaignent de la difficulté de renseigner systématiquement les coordonnées bancaires de leur destinataire pour effectuer un virement, d’après une étude menée pour le compte d’Azimo, une start-up spécialisée dans les transferts d’argent à l’étranger, auprès de 4.006 personnes âgées de 16 ans et résidant au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en Espagne.
Lorsque l’on sait que très peu de personnes connaissent le numéro de leur propre compte bancaire (38% pour les Français et 42% sur l’ensemble des quatre pays étudiés), il n’est pas étonnant qu’ils n’aient pas en tête celui de leurs proches. « 58% des personnes interrogées se trouvent dans l’obligation de leur demander leurs coordonnées bancaires lorsqu’ils veulent leur transférer de l’argent », révèle l’étude. Une action qui « frustre » 47% des Français sondés, contre 45% à l’échelle des quatre pays.
De nouveaux modes de transferts
Pour continuer à effectuer des transferts en ligne, les personnes sondées aimeraient que l’acte soit beaucoup plus simple. Pour appuyer cette démonstration, l’étude d’Azimo rappelle que 91% des Français déclarent posséder le numéro de téléphone mobile de leur proche qu’ils connaissent par cœur ou qu’ils ont enregistré dans leur répertoire téléphonique.
Conscientes de ce phénomène, de plus de Fintechs s’engouffrent dans la brèche en proposant de nouveau mode de transferts sécurisés, par exemple via un simple SMS. Une façon de rendre encore plus accessible le transfert d’argent. Déjà près de trois Français sur quatre effectuent au moins un transfert par mois en ligne.