« Des tarifs inférieurs de 80% sur ceux du marché du courtage en ligne Français » c'est ce que revendique DeGiro, nouvel acteur de la bourse en ligne arrivé début juin en France. Créé par cinq anciens de Binck, DeGiro se présente comme le courtier low cost en ligne et veut conquérir l'Europe grâce à ses prix très bas. Gijs Nagel, directeur général de DeGiro, affirme que ses tarifs ne sont pas bas, mais ceux de ses concurrents sont élevés : un discours qui peut faire penser à Free Mobile, l'opérateur de téléphonie mobile,lors de son arrivée sur le marché de la téléphonie en France. Le directeur prend l'exemple des actions Renault : les investisseurs pourront s'attendre à 0,29 euros de frais de courtage chez DeGiro pour 100 euros d'actions Renault alors que pour les mêmes actions, la note sera de 5,50 euros chez Boursorama Banque et 2,50 euros chez Binck.
Lancé au Pays Bas en septembre 2013, DeGiro a ainsi réussi à conquérir 25% du marché et revendique la la place de numéro deux des courtiers en ligne au Pays Bas. Lors de son démarrage en France, la direction de DeGiro affiche son ambition : atteindre aussi 25% du marché de la bourse en ligne en France à l'instar de Boursorama Banque qui occupe actuellement 21% du marché Français. Un objectif qui peut paraître ambitieux au regard de iDealing, dernier courtier arrivé en 2012 qui avait pour objectif de prendre 4% de part de marché en France d'ici 2016. Idealing présentait également une politique de prix plus bas que ses concurrents mais pas aussi bas que ceux présentés par DeGiro. Aujourd'hui iDealing occupe 1% de part de marché en France et il lui reste deux ans pour atteindre les 4%.
DeGiro a donc pris le pari de conquérir le marché européen avec une politique de tarifs bas et de devenir le numéro un du courtage en ligne en Europe.