Assurances voyage et carte bancaire : guettez les doublons

Assurances voyage et carte bancaire : guettez les doublons

Les assurances proposées dans le cadre des loisirs ou des voyages font souvent double emploi avec celles prévues dans le contrat de carte bancaire. Mais il n’est pas interdit de comparer, et même de se rétracter
Banques en ligne

Rédigé par Elsa Rédacréa

le 24 Juillet 2014

Les contrats des cartes bancaires comportent pour la plupart un volet assurances, rendant parfois inutile la souscription des couvertures spécifiques proposées par les voyagistes. Annulation de voyage, perte ou détérioration des bagages, rapatriement, assurance location de voiture, assistance médicale ou juridique à l’étranger, responsabilité civile pour la pratique d’une activité… sont des options que peut comporter l’assurance comprise par une carte de paiement, notamment les niveaux « premium ».

Pour éviter les doublons, il peut être utile d’éplucher son contrat ou, mieux, d’interroger son conseiller bancaire avant de souscrire une assurance loisirs ou voyage. Mais la récente loi Hamon relative à la consommation rend possible la rétractation d’une assurance vendue en complément d’un bien ou d’un service : le client dispose désormais de deux semaines pour changer d’avis et renoncer au « doublon » avéré. Aucun frais ni pénalités ne doivent être appliqués. Seules conditions évidentes : le contrat ne doit pas avoir été intégralement exécuté, et l’assuré n’aura fait intervenir aucune garantie. Inutile, donc, d’espérer un remboursement après-coup du contrat ayant couru pendant les vacances. La loi instaure également une nouvelle obligation : les vendeurs doivent informer le client de la nouvelle possibilité de renonciation offerte à leurs clients et leur remettre un document informatif.

Ceux que la lecture des petites lignes rebute pourront toujours se tourner vers l’appli Fluo, qui détectera à leur place les doublons d’assurances selon les garanties que comporte leur carte bancaire. L’appli a passé au crible les conditions générales de vente de 140 cartes de paiement délivrées par 22 banques : il est alors simple de constater quels types d’assurances sont déjà compris et qu’il est inutile de souscrire une seconde fois. Mais les doublons ont aussi un bon côté : dans certains cas, les indemnités, lorsqu’on fait jouer les deux garanties, peuvent se cumuler. Mais il s’agit en général des risques les plus importants, ceux concernant les personnes ― accidents corporels, invalidité, décès… —, ceux qu'on voudrait à tout prix éviter…



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