Braquage : Les dabistes comme principaux victimes ces derniers temps

Braquage : Les dabistes comme principaux victimes ces derniers temps

Le DAB ou Distributeur Automatique de Billets était à un certain temps classé parmi les systèmes de retrait le plus sûr et inviolable avec la projection de jet d’encre sur les billets en cas de braquage. Mais depuis quelques temps, les DAB ne sont plus à l’abri de violation comme en témoigne les trois agressions sur les employés de la Brink’s qui se sont déroulés à Colombes, Seine-Saint-Denis et Hauts-de-Seine respectivement le 1er et le 6 août dernier. Toutes ses agressions reprennent le même principe : forcer un dabiste à retirer de l’argent auprès d’un DAB en le menaçant avec une ceinture d'explosifs. Les braqueurs ne s’attaquent pas au DAB proprement mais au convoyeur de fond auprès de ces distributeurs. La méthode de la ceinture explosive a ainsi remplacé le voiture-bélier qui a généré 40 braquages de DAB en 2010.

Le lundi 1er août, un employé de Brink's a été contraint de retirer de l’argent auprès d’un DAB à Colombes. Les agresseurs lui ont forcé de porter une fausse ceinture d'explosifs pour que ce dernier leur rapporte 600 000 euros. Le 6 août, un autre dabiste de Brink's s’est fait agressé de la même manière et toujours avec une fausse ceinture d'explosifs. Le dabiste, sous contrainte d’un explosif factice sans s’en rendre compte, a fait un retrait auprès de deux banques, le DAB de Blanc-Mesnil à Seine-Saint-Denis et celui de l'agence LCL à Hauts-de-Seine. Cette série de braquage a commencé le 16 juillet dernier avec l’agression d’un employé de Loomis avec près de 250 000 euros.

Actuellement, les 55 000 DAB en France sont menacés par cette nouvelle forme de braquage. Certes, les explosifs sont factices mais les victimes sont choquées ! Les policiers sont désarmés face à ce « nouveau phénomène » même si la brigade de répression du banditisme est déjà sur le coup.



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