FinTech, réseaux sociaux : quel risque pour les banques en ligne

La transformation digitale des entreprises est au cœur de l'actualité de la banque. En effet, depuis quelques années, on assiste à une transformation de fond, plus communément surnommée "uberisation", avec l'apparition de nouvelles entreprises se fondant sur un mode d'action différent.
Tout d'abord, les réseaux sociaux, qui ne doivent plus être considérés comme de simples plateformes de messagerie, affichent clairement leurs intentions. Qu'il s'agisse de Facebook ou Snapchat, ces réseaux sociaux proposent d'intégrer à leurs services existants des services additionnels comme le système de réservation ou de paiement entre particuliers. C'est un moyen judicieux de pouvoir collecter des informations de paiement en contournant l'éventuelle méfiance des utilisateurs, à l'instar d'Apple qui a associé la création d'un compte iTunes à la transmission d'un numéro de carte bleue.
De leur côté, les acteurs de la FinTech (contraction de Finances et de Technologies) observent une logique différente de remise en cause profonde du monopole bancaire. A ce titre, la FinTech se veut innovante en dispositifs : opérateurs de téléphonie mobile, monnaies différentes, comptes dématérialisés... Il en est de même pour Apple qui compte devenir un acteur de taille avec son système Apple Pay, démarche d'autant plus judicieuse que le géant américain dispose déjà des données bancaires et biométriques de ses utilisateurs. En parallèle, les pure players digitaux, en nombre conséquent, développent le financement participatif.
Demain, d'autres enseignes, non attendues dans ce secteur, pourraient bien profiter de cette transformation pour engager la même démarche.