Quand les livrets alternatifs l’emportent sur l’épargne classique

Quand les livrets alternatifs l’emportent sur l’épargne classique

Les livrets militants et coopératifs aussi appelés livret de troisième révolution industrielle gagnent en notoriété.
Banques en ligne

Rédigé par Stéphane LORMEAU

le 05 Avril 2015

Depuis quelques mois, le marché bancaire assiste à un retournement de situation, quelque peu, surprenante. Et pour cause, les ménages délaissent l’épargne classique au profit des livrets alternatifs. Quelles sont les raisons de ce changement ?
Pour évincer la crise économique, il faut que la balance de l’offre soit supérieure à la demande. Et pour permettre cette stabilité, il est nécessaire de prendre des directives. Les épargnes classiques n’ont pas été « épargnées ». Les taux d’intérêt sont au plus bas (1 % pour le livret A en 2014). Il n’existe, par conséquent, plus de réels écarts entre l’épargne en ligne ou classique et les livrets alternatifs. Lorsqu’on évoque « livrets alternatifs », l’on parle inéluctablement des livrets militants et coopératifs. Les livrets d’épargne dite de « 3e révolution industrielle » permettent de financer des projets d’association ou de société locaux tout en conservant une protection sur son épargne.
Les épargnants sont-ils gagnants ? Les livrets alternatifs offrent des taux de rémunération quasi similaires aux livrets d’épargne classique. Les épargnants jouissent aussi d’une visibilité et d’une transparence sur l’usage des fonds. Certaines banques, comme le Crédit Agricole, rassemblent les épargnants pour annoncer les projets locaux et les inviter, selon leur bon vouloir, à financer via les intérêts de l’année.
Les temps changent. Les épargnants cherchent inéluctablement des placements sûrs. D’où ce revirement de mœurs sur l’épargne en ligne comme sur les livrets militants et coopératifs.



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