L'épargne de précaution en France, une parade contre la crise

Faire face aux aléas de la vie serait devenue la motivation principale des épargnants français, d'après l'étude réalisée par TNS Sofrès, pour le compte de la banque en ligne, ING Direct, du 2 au 9 octobre 2014.
Le taux d'épargne ne s'est jamais si bien porté en France avec 16% du revenu disponible, ce qui équivaut au taux usuellement enregistré en Allemagne, considérée comme le leader de l'épargne en Europe.
Parmi ces épargnants, on retrouve 58% de personnes désireuses de "faire face aux imprévus", mais qui rêvent également de porter cette épargne de précaution de 6 mois à 9 mois de salaire. De même, 49% des personnes interrogées privilégient l'épargne pour financer différents projets, tandis que 32% se servent de cette épargne pour des loisirs à plus court terme. Parmi les plus jeunes épargnants, ce procédé est plutôt utilisé comme un moyen de faire fructifier des économies.
Par ailleurs, 38% des épargnants transfèreraient, d'après la banque en ligne ING Direct, leur épargne vers un produit plus rémunérateur, tel que l'assurance-vie qui comptabilise plus de 4 milliards d'euros, au détriment du livret A (-1,82 milliard d'euros). Toutefois, cela ne confère pas aux Français une meilleure connaissance de ces produits rémunérés en détail. Il en est d'ailleurs de même pour les fonds actions, dont les frais sont extrêmement variables, oscillant de 1,5% à 3,5%, mais qui augmentent en permanence depuis trois ans (de 20% en 2012 à 35% à ce jour).