Le plan d’épargne en actions (PEA) présente des avantages non négligeables en une période ou les taux font grise mine. Ce type de placement a en fait deux versions : le PEA bancaire classique, doté d’un compte-titres et d’un compte espèces, et le PEA assurance, composé d’un contrat de capitalisation assez semblable à un contrat d’assurance-vie. Ces deux types de PEA ont des règles communes. ll n’est possible d’ouvrir qu’un seul plan par personne, le plafond des versements s’élève à 150 000 euros. La différence majeure de ces deux produits est la nature des investissements : le PEA bancaire peut être investi en Sicav, titres, trackers, tandis que le PEA assurance se cantonne aux Sicav et aux fonds communs de placement choisis par l’assureur. Moins dynamique, le PEA assurance est aussi plus maniable et son suivi, par le souscripteur, est plus facile que celui d’un PEA bancaire.
Quant aux frais de gestion liés au PEA assurance, ils peuvent s’avérer élevés. L’un des principaux avantages du PEA est la possibilité de sortie en rente exonérée d’impôts. La fiscalité des plus-values est tributaire de l’ancienneté du PEA : si celle-ci n’excède pas deux ans, les gains sont taxés à hauteur de 22,50 %. Entre deux et cinq années, le taux d’imposition ne s’élève plus qu’à 19 %. La fiscalité est nulle en ce qui concerne les PEA ouverts depuis plus de cinq ans. Les prélèvements sociaux sont applicables à tous les PEA, quelle que soit leur ancienneté. Autre caractéristique du produit, tout retrait ou transfert partiel de titres sur un PEA de moins de huit ans entraîne automatiquement sa clôture. Mais le transfert d’un PEA, dans le cas d’un changement de banque, ne provoque pas la clôture du plan : une bonne idée si les tarifs de courtage sont plus compétitifs ailleurs et les outils de gestion mieux faits…