L’objectif du gouvernement est d’assouplir les conditions d’accès au PTZ, le prêt à taux zéro octroyé pour l’achat d’un logement, pour qu’un nombre plus important de primo-accédants puissent réaliser leur projet dans de meilleures conditions financières. Le prêt à taux zéro est souscrit en complément d’un prêt bancaire classique et ne peut pas couvrir en totalité le coût d’une acquisition immobilière. Le dispositif est accordé sous condition de ressources et s'applique aux achats dans le neuf ou dans l’ancien avec travaux. Les changements prévus sont significatifs : en 2016, le prêt à taux zéro pourra représenter 40 % du coût de l’opération, alors qu’il n’était que de 18 à 26 % jusqu’à présent.
Pour Sylvia Pinel, ministre du logement, « l’objectif est de distribuer 55 000 PTZ supplémentaires l’an prochain, et de passer de 65 000 à 120 000, dont plus de 10 000 supplémentaires dans l’ancien ». Pour rendre le PTZ toujours plus accessible, il a notamment été décidé d’augmenter les plafonds de revenus des emprunteurs souhaitant profiter du dispositif. De plus, l’allongement du différé de paiement du crédit est allongé de cinq à quinze ans - contre zéro à quatorze ans aujourd’hui. La durée maximale du prêt reste, elle limitée à vingt-cinq ans.
Autre grand changement, la fin des restrictions géographiques pour l’achat dans le secteur ancien avec travaux mais avec une part minimale de 25 % de coût de rénovation dans le prix global de l’opération. Objectif : donner aux nouveaux acquéreurs l’envie de s’intéresser aux centres des villes moyennes… En 2016, les conditions de ressources applicables au prêt à l’accession sociale seront alignées sur celles du PTZ ; le PAS peut financer 100 % de l’opération.