Banques vs Fintechs : entre concurrence et mariage de raison

Banques vs Fintechs : entre concurrence et mariage de raison

Les banques sont aujourd'hui confrontées à l'essor des Fintechs et sont obligées d'agir
Banques en ligne

Rédigé par Elsa Rédacréa

le 28 Mars 2016

La concurrence des Fintechs

D’après une analyse publiée à la mi-mars par le cabinet d’audit PwC, 95 % des banques jugent devoir faire face à la concurrence de plus en plus forte des fintechs.

Ces jeunes entreprises de l’ingénierie financière les devancent sur les moyens de paiement de demain, imaginent de nouvelles manières d’envisager l’argent qui savent devancer les souhaits des consommateurs…
Autant de motifs pour se poser de sérieuses questions et forcer les banques à agir afin de freiner l’essor de ces acteurs non banquiers qui, pourtant, trouvent progressivement leur place dans un secteur traditionnellement occupé par la banque.

Accepter les difficultés et avancer

Ainsi, 23 % des dirigeants de banques estiment que les fintechs leur posent de graves difficultés, propres à mettre en danger leurs activités. Cette menace pourrait leur faire perdre près d’un quart de leurs parts de marchés à l’échéance de cinq ans. L’heure est donc à la prise de décision rapide pour éviter la casse. Des rapprochements entre banques et fintechs sont à l’ordre du jour un peu partout dans le monde, depuis la coopération avec intérêts communs jusqu’au rachat en passant par la capitalisation.

En France, le site d’emprunts et d’investissement en ligne Prêt d’Union ou la plateforme de crowdfunding Leetchi s’adossent au Crédit Mutuel Arkéa.
Un cinquième du capital de Linxo, gestionnaire de finances personnelles, appartient au Crédit Agricole. Trois caisses régionales de la banque verte (Centre-Est, Pyrénées-Gascogne, Franche Comté) sont actionnaires de la plateforme Babyloan.
D’autres groupes bancaires sont très actifs dans le monde des fintechs et investissent pour ne pas se laisser dépasser.

Un mariage contraignant côté fintechs

Quant aux fintechs, elles se disent confrontées à trois défis principaux lorsqu’elles doivent coopérer avec des entreprises traditionnelles de services financiers : sont cités, par 54 % d’entre elles, les différences de gestion et différences culturelles, les procédures opérationnelles (47 %) et les incertitudes réglementaires (43 %).



Patrimoine
Construire son patrimoine
L'actualité patrimoine