Un robot pour gérer son portefeuille

Un robot pour gérer son portefeuille

Des plateformes de gestion financière proposent un nouvel outil aux internautes, le « robo-advisor ». Ce conseiller virtuel aide l'épargnant à répartir ses fonds, notamment dans le cadre des contrats d'assurance vie multisupports.
Banques en ligne

Rédigé par Stéphane LORMEAU

le 14 Avril 2016

Nés aux Etats-Unis, ils commencent à se développer en France. Les « robo-advisors » sont proposés aux internautes par de plus en plus d’acteurs en ligne. Parmi ces start-up, les plus connues sont Fundshop, Yomoni, Marie Quantier ou encore Advize. Autant de plateformes qui font partie de ce que l’on appelle la « Fintech » et qui ont développé des outils pour aider les épargnants à gérer leur portefeuille d’actifs.

Concrètement, les robo-advisors sont des algorithmes sophistiqués qui proposent aux particuliers une allocation de leurs fonds entre les différents supports d’investissement existant au sein de placements tels que les contrats d’assurance vie, les compte-titres ou les plans d’épargne en actions (PEA).

Facile d’utilisation

Ces sortes de conseillers virtuels se veulent simples à utiliser. En quelques clics, ils sont censés renseigner les épargnants sur la meilleure manière pour eux de faire fructifier leur argent. L’internaute doit pour cela fournir quelques informations, comme la part de risque qu’il est prêt à prendre, son horizon de placement, le rendement espéré et, bien sûr, le montant des sommes qu’il souhaite investir.

Le robot détermine ensuite la répartition de l’épargne qui semble la plus judicieuse et la mieux adaptée au profil de l’épargnant. Il apporte généralement des informations complémentaires, comme le niveau de perte maximale encouru ou le pourcentage de chance d’atteindre l’objectif de rendement souhaité.

Différents types de plateformes

Les robo-advisors peuvent être de bon conseil pour les particuliers qui ne sont pas des experts de la finance ou qui disposent de peu de temps à consacrer à leurs placements. Ils permettent notamment de faire le tri parmi les centaines d’unités de compte généralement proposées dans le cadre des contrats d’assurance vie multisupports.

Les plateformes qui ont mis au point ces conseillers virtuels ne fonctionnent pas toutes de la même façon. Quand certaines suggèrent aux internautes de souscrire leurs propres produits financiers, d’autres référencent les contrats de différents acteurs du secteur. Le coût diverge également selon les plateformes. Certaines prélèvent un pourcentage de la performance obtenue grâce à leurs outils, tandis d’autres se rémunèrent grâce aux frais de gestion sur les produits souscrits, voire via un abonnement mensuel.



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