BPI : en quoi consiste ce système de financement ?
BPI France est une banque de placement dédiée aux entreprises, et qui propose des solutions de financement adaptées à la structure de ses clients, du système de crédit en co-financement jusqu’aux fonds propres. BPI France est ainsi détenue à 90% par l’Etat (au travers de BPI Groupe et la Caisse des Dépôts), et à 10% par des établissements financiers à vocation commerciale. Ainsi, Une banque entreprises telle que BPI est à même d’accompagner une entreprise de ses premiers besoins en investissement (amorçage, besoins en innovation, etc..) jusqu’à la stabilisation de son capital et le rayonnement de son activité (solutions de co-financement crédit export, accompagnement, etc..). A terme, la communication de BPI France affirme mobiliser près de 21,7 milliards d’euros pour les entreprises, et soutenir près de 86 000 structures professionnelles en demande. La banque peut ainsi se targuer d’être le premier interlocuteur des entreprises dans le paysage économique français.
BPI : Banque de placement par excellence des entreprises
Les performances financières de la Banque se reflètent largement dans ses résultats, malgré un bénéfice net en recul pour l’année 2015. Tout au long de l’année, les crédits accordés aux entreprises ont ainsi constitués pour BPI France près de 13,4 milliards. Un chiffre en hausse de 6,9%, pour un résultat net en hausse de 10%. Ces données excellentes peuvent être mises en relation avec un modèle de croissance relativement sain et une politique du coût du risque maîtrisée – selon les propos tenus par Nicolas Dufourcq, directeur général de la banque entreprises. Aujourd’hui, BPI souhaite diversifier ses activités et participer dans les entreprises de plus grande taille et de taille intermédiaire.
Dans un premier temps, l’idée serait de céder en 2016 près de 10% du portefeuille de la société dans une stratégie de rapprochement avec les PME, ETI et grandes entreprises. Arnaud Caudoux, directeur général adjoint de BPI, exprime ainsi la volonté du groupe d'opérer une cession vers une cinquantaine de lignes de PME et six entreprises de taille intermédiaire au minimum.