Le monde du conseil financier n’a pas échappé à la numérisation, laissant émerger la variante digitale d’un métier plutôt classique : les robo-advisors.
Comment ça marche?
En s’appuyant sur des analyses automatisées, le conseil financier nouvelle génération cible, pour chaque investisseur, les performances, les tarifs, les modes de gestion les mieux adaptés à leur profil.
Des entreprises se sont vite emparées de ce secteur relativement neuf, puisqu’il est apparu, il y a un peu plus d’une dizaine d’années, outre-Atlantique. Yomoni, Marie Quantier, Advize, ou encore Fundshop font partie des quelques spécialistes du robo-advisoring qui, aujourd’hui, se font une place de plus en plus importante en France comme ailleurs.
Des fintechs leur emboîtent le pas, pour prendre leur part dans un marché qui ne demande qu’à grandir vite. Leur point commun : fonctionner en ligne et s’adresser aux petits investisseurs comme à ceux qui montrent plus d’appétit. Mais aussi, et surtout, des tarifs plus attractifs que ceux de leurs homologues, fondés sur le conseil délivré par… un vrai conseiller.
Des propositions adaptées
Les propositions de ces robo-advisors ne se ressemblent pourtant pas toutes. La plupart des acteurs proposant leurs services sur le marché français, sont spécialistes de la gestion conseillée, qui permet à l’épargnant de superviser lui-même son portefeuille en s’appuyant, ou non, sur des conseils que le robo-advisor lui propose.
Ces entreprises spécialisées dans la gestion d’actifs financiers exercent en toute transparence, après avoir reçu l’agrément de l’AMF, l’Autorité des Marchés Financiers. Si elles commencent à bien de faire connaître, ces sociétés, qui sont encore une poignée à offrir leurs prestations sur le marché français, ont encore une image à bâtir avant que leurs concurrents, à commencer par les banques, ne se décident à les devancer en adoptant leurs méthodes.