Pas de grand changement pour les crédits dans l’Hexagone. Les taux d’intérêt maximum restent similaires au deuxième trimestre à ceux du premier trimestre, selon les seuils de l’usure applicables en France au 1er avril, publiés au Journal officiel du 25 mars 2016. Ces plafonds marquent la limite au-delà de laquelle un prêt est considéré comme usuraire, c’est-à-dire supérieur au taux licite.
Pour les crédits à la consommation d’un montant inférieur ou égal à 3.000 euros, le seuil de l’usure est légèrement relevé, puisqu’il passe de 19,99% à 20,05%. A l’inverse, il s’inscrit en très faible repli pour les sommes prêtées comprises entre 3.000 et 6.000 euros, reculant de 13,25% à 13,20%. Enfin, le plafond pour les prêts à la consommation supérieurs à 6.000 euros est rehaussé d’un chouia pour gagner 0,02 point et atteindre 7,63%.
Une évolution comparable pour l’immobilier
En ce qui concerne les crédits immobiliers, le constat est comparable, avec des évolutions peu marquées. La limite pour les intérêts des prêts à taux fixe s’élève à 4,05% au deuxième trimestre, contre 3,96% pour le premier. Le plafond des prêts à taux variable effectue le chemin inverse et diminue de 0,09 points pour s’établir à 3,55%, contre 3,64% auparavant. Quant au seuil de l’usure pour les prêts-relais, utilisés dans le cadre d’un achat-revente, il reste inchangé à 4,25%.
La quasi stabilité de ces plafonds s’inscrit dans le sillage du maintien des taux de crédit immobilier à un niveau très faible, puisqu’ils demeurent à leur plus bas historique. Le seuil de l’usure se calcule en effet à partir du taux effectif pratiqué par les établissements de crédit lors du précédent trimestre, relevé d’un tiers.