Une nouvelle plate-forme de paiement mobile arrive sur le marché français
La fintech américaine Stripe a déjà pour ambition d’être présente un peu partout dans le monde. L’entreprise est d’ores et déjà capable de fournir aux boutiques en ligne un vaste choix d’outils de paiements et de transactions, et sa ligne de conduite est claire : « L’idée est de permettre aux nouveaux entrepreneurs de lancer facilement leur commerce en ligne et d’accepter de l’argent quelle que soit sa provenance », selon les termes même des créateurs de la start-up, les frères à peine trentenaires Patrick et John Collison.
Stripe est déjà en mesure de gérer les règlements réalisés en 130 devises et les paiements effectués par le biais d’Android Pay, d’Apple Pay, d’Alipay et en bitcoins.
Une offre offensive et innovante
Autant dire que la petite société aujourd’hui valorisée à un milliard de dollars est prête à se tailler la part du lion sur un marché en pleine expansion, travaillant dans toutes les directions pour laisser le moins de place possible à la concurrence : gestion des transactions de caisse, sécurisation des paiements ou encore règlements en un clic, Stripe veut proposer des solutions complètes et innovantes avant d’être devancée par les nombreuses fintechs aujourd’hui en émulation permanente sur ces sujets.
Exemple parmi les solutions à succès signées Stripe, Atlas : le service permet aux entreprises, où qu’elles soient situées dans le monde, d’être immatriculées aux Etats-Unis afin de pouvoir créer des comptes bancaires. Pour accompagner son développement, Stripe a déjà levé 300 millions de dollars auprès de grandes entreprises « installées » du secteur de la technologie financière, comme Visa ou American Express.
Mais la jeune entreprise doit aussi son essor rapide à la confiance que lui accordent les petites sociétés montantes qui croient en sa capacité d’innovation : ainsi, selon la direction de Stripe, les deux tiers des start-up françaises lancées il y a moins d’un an et demi lui auraient déjà fait confiance.