Le poids des découverts bancaires
Une étude menée par le comparateur de banques Panorabanques indique que 23 % des Français sont en découvert bancaire au moins une fois par mois, 21 % au moins une fois par trimestre et 16 % au moins une fois par an. Logiquement, on note que 68 % des personnes interrogées aimeraient disposer d’une autorisation de découvert. Toutefois, l’étude montre une amélioration des Français dans leur gestion de leur finance personnelle depuis cinq ans même si les découverts pèsent sur le budget des ménages. Guillaume Clavel, qui préside Panorabanques, relève plusieurs raisons à cette amélioration : « la facilité de consultation et de gestion offerte par les applis des banques, les systèmes d’alerte ou tout simplement la prise de conscience du coût du découvert (…) ». Les sondés plébiscitent de plus en plus l’apport du conseiller personnel et même des outils de gestion de budget en ligne.
Meilleure gestion de budget : vive les applications bancaires !
Dans leur politique de relation client, les banques en ligne s’intéressent de près aux questions de découvert bancaire. Ce n’est pas forcément le cas chez les banques de réseau dont les revenus sont dopés justement par les frais de découverts bancaires et les commissions d’intervention. Le service &vous by Monabanq est par exemple un programme de gestion budgétaire gratuit, adapté aux préoccupations des nouveaux travailleurs, voyageurs et autres consommateurs. Depuis 2015, une offre de coaching de monabanq existait déjà avec pour objectif de s’adresser en particulier aux clients à découvert durant deux mois consécutifs. Un service identique est proposé par d’autres banques en ligne comme Fortuneo ou Boursorama, alors que les applications telles que Bankin ou Linxo sont même spécialisées sur la gestion du budget des usagers.
Les avantages pour les acteurs qui se positionnent sur cette problématique du découvert bancaire sont triples : apporter une assistance à ceux qui en ont la nécessité, leur faire faire des économies et récolter des données à exploiter pour vendre d'autres produits bancaires.