Connaître des fins de mois difficiles. Cette situation financière est une réalité pour une personne sur cinq qui se retrouve tous les mois en découvert bancaire. D’après le 6e baromètre « les Français et leur pouvoir d’achat » réalisé par CSA Research pour l’organisme de crédit Cofidis auprès de 1.006 individus, cette donnée est stable par rapport à 2016.
Si l’on ajoute les ménages qui sont « dans le rouge » plusieurs mois dans l’année, la proportion grimpe à 44%, soit quasiment une personne sur deux. Plus inquiétant, le montant moyen du découvert ne cesse de croître. En 2017, il s’élève à 394 euros, contre 361 euros en 2016, en augmentation de 9%. Comme le montrait une étude l'année dernière, le découvert bancaire est un poste qui pèse de plus en plus dans le budget des ménages français.
484 euros de plus pour ne plus être « dans le rouge »
Pour vivre plus confortablement, les personnes interrogées estiment qu’elles auraient besoin de 484 euros en plus chaque mois. Avec cette somme, elles pensent qu’elles n’auraient plus besoin de se soucier de leur budget en fin de mois et pourraient l’utiliser pour leurs loisirs, l’équipement de la maison et la nourriture, les postes sur lesquels elles rognent en priorité lorsque leur situation financière se dégrade.
Découvert bancaire : une situation très mal vécue
Parmi les personnes rencontrant des difficultés financières, les cas de figure diffèrent. Si 7% estiment qu’actuellement elles sont en train de s’endetter, 19% évoquent qu’elles tirent un peu sur leur budget et 31% sont à la limite du découvert car elles constatent qu’elles « bouclent juste leur budget ». Au total, près d’une personne sur deux doit faire face à des finances très serrées. La moindre dépense, même de quelques euros, compte.
Un quotidien jugé difficile à vivre pour 45% des sondés. 5% se considèrent comme pauvre, 9% estiment qu’ils sont en train de le devenir et 31% vivent de plus en plus mal. Pourtant, une note d’optimisme demeure puisque qu’un quart des Français parie sur une amélioration de son pouvoir d’achat dans les cinq prochaines années.