Le taux d’intérêt du plan d’épargne-logement a baissé le 1er août.
Le taux du PEL est passé de 1,5 à 1 %. La dernière évolution date de février dernier : la rémunération du Plan d’épargne-logement avait alors été fixée à 1,5 %.
Tous les PEL ouverts depuis le 1er août voient donc leur taux une nouvelle fois raboté, mais ceux souscrits avant cette date conservent la rentabilité affichée à l’ouverture du plan. Les pouvoirs publics ont souhaité redonner au taux du Plan d’épargne-logement un niveau restant en cohérence avec celui d’autres produits d’épargne réglementés.
De fait, après l’application des prélèvements sociaux de 15,5 % auxquels est soumis le PEL, les épargnants ne bénéficient plus que d'une rémunération de 0,84 %, en ce qui concerne les plans nouvellement ouverts. Un rapport légèrement plus intéressant que celui du Livret A, dont le taux n’affiche plus que 0,75 %.
Les nouveaux souscripteurs ne perdront pas tout.
Le taux lié au prêt immobilier qui leur sera proposé à l’issue des quatre ans, sera plus intéressant qu’il ne l’était jusqu’à présent : il passera de 2,7 % à 2,2 %. Dans un contexte de taux bas où les banques jouent des coudes pour proposer les meilleures offres, la proposition pour sembler plutôt peu attractive. Mais les emprunteurs qui passeront par leur PEL pour réaliser leur projet dans l'avenir, ne seront pas soumis aux aléas de taux historiquement bas mais fatalement exposés à une remontée prochaine. Les titulaires d’un PEL qui empruntent pour acquérir un logement en partie grâce à leur plan, ont droit à une prime d’Etat égale à deux cinquièmes des intérêts acquis, et plafonnée à 1 525 euros, à la condition que le projet immobilier prenne forme.
Pour rappel, les souscripteurs d’un PEL ouvert avant février 2015, ont accès, eux, à un taux d’emprunt de 4,20 %.