FinTech : une directive européenne en faveur des agrégateurs bancaires

FinTech : une directive européenne en faveur des agrégateurs bancaires

Les banques seront contraintes d'agir pour ne pas se laisser dépasser par des agrégateurs indépendants, déjà massivement utilisés.
Banques en ligne

Rédigé par Elsa Rédacréa

le 02 Septembre 2016

Des opportunités pour les agrégateurs bancaires

La directive européenne sur les services de paiement va permettre aux agrégateurs de devenir de plus en plus visibles. Conséquence de ce texte, qui doit entrer en vigueur en 2018 : les banquiers et les assureurs vont devoir lancer leur propres solutions pour ne pas subir passivement la concurrence des fintechs qui proposent déjà des agrégateurs performants. La directive DSP2 a un objectif clair : offrir un cadre légal aux agrégateurs et obliger les banques à laisser d'autres qu'elles à accéder à des données liées aux transactions de leurs clients.

En clair, les agrégateurs auront le droit et le pouvoir de déclencher des virements sur des comptes externes. Ils ne serviront donc plus seulement à consulter des soldes mais permettront de réaliser des transactions. Les applications les plus basiques mises à disposition par certaines banques ont du souci à se faire : l'avenir est à l'appli multibanques et actives, pas au mono-compte passif.

Linxo, l'un des leader du secteur des agrégateurs

Linxo est en première ligne pour convaincre les groupes bancaires de ne pas rester à la traîne. Les banques en ligne ont été parmi les premières à réagir en empruntant la technologie et les fonctionnalités mises en œuvre dans ce type d'agrégateur. Car les utilisateurs des agrégateurs ne sont pas tous titulaires de deux, trois ou quatre comptes bancaires : un certain nombre d'entre eux ne sont clients que d'une banque, mais jugent plus intéressant et fonctionnelle leur appli - Linxo par exemple – qui devrait pourtant représenter et servir au mieux leur compte « unique ».

Avec les perspectives ouvertes par la directive européenne DSP2, les banques doivent donc choisir leur camp : soutenir les grands agrégateurs déjà présents sur le marché, comme Crédit Mutuel Arkéa ou Crédit Agricole avec Linxo, ou tenter de se mesurer à ce dernier en créant leur propre agrégateur - en espérant qu'il ne déçoive pas les clients qui l'adopteront.



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