Pourquoi conserver son compte en France ?
Selon une étude IFOP pour le compte de Figaro, 74 % des jeunes Français veulent travailler ou poursuivre leurs études à l’étranger. Aussi, avant de partir de France, ils ont le réflexe de clôturer tout compte susceptible d’influer sur leur budget et leurs frais bancaires. Mais sur le plan bancaire, la fermeture de ses comptes en France n’est pas forcément la meilleure idée. En effet, détenir un compte bancaire actif en France permet de réaliser un versement éventuel d’une partie du salaire, d’encaisser des loyers ou des chèques payables en France, de payer des impôts dus en France ou encore des factures restantes. Pour cela, le meilleur réflexe est de connaitre les frais bancaires à l’étranger, dans la mesure où l’on souhaite conserver son compte en France.
Les frais bancaires à l’étranger
L’utilisation d’un compte actif en France ou transfert d'argent depuis l’étranger implique tout naturellement des rais bancaires qu’il convient ici d'évaluer. À l’étranger, la carte bancaire est l’outil de paiement et de retrait le plus économique ; sa validité doit donc être vérifiée avant le départ. Les frais de transactions sont largement variables d’une banque à une autre. Le retrait d’argent hors SEPA chez Fortuneo est de 1,98 %, tandis que l’achat carte hors SEPA chez la même banque en ligne est de 1,98 %. En revanche, Monabanq, ING Direct, BforBank et HelloBank affichent des frais légèrement plus élevés (2,00 % pour l’achat carte hors SEPA ou le retrait d’argent hors SEPA), bien qu’HelloBank applique un tarif réduit dans des banques partenaires. Ce sont donc Fortuneo et Boursorama Banque qui se révèlent plus avantageux en matière de frais bancaires à l’étranger.
Ces quelques conseils permettent à ceux qui veulent travailler à l’étranger d’éviter toute mauvaise surprise lors d'un transfert d'argent et de préparer leur situation financière dans les meilleures conditions.