Les cartes de paiement stars des portefeuilles Français

Les cartes de paiement stars des portefeuilles Français

Carte bancaire ou carte fidélité, elles sont 188 millions à occuper une place toujours aussi importante dans le portefeuille des Français.
Banques en ligne

Rédigé par Olivier BALBASTRE

le 31 Décembre 2016

cartes de paiement stars des portefeuilles des Français

52 millions de cartes de paiement sont en circulation en France

52 millions de cartes de paiement

A l’heure de la digitalisation, les consommateurs français sont toujours aussi férus de cartes des magasins. C’est ce que mesure le baromètre biennal établi par l’Echangeur by BNP Paris Personnal Finance, dont l’objectif est de cerner le futur du commerce et de la relation client. Réalisée par TNS Sofres, en janvier 2016, cette étude indique la mise en circulation active de 133 millions de cartes de fidélité, et de 52 millions de cartes de paiement (cartes bancaires, et cartes magasin).

Si 94 % des foyers concernés disposent de 7 cartes, ils sont 85 % à posséder au minimum une carte financière, et 77 % une carte magasin. La carte fidélité (promotion, réduction, vente privée) s’accompagne d’un réel attachement de la part des consommateurs français, avec un taux de recommandation de 83 %, et une note de 8,2 / 10 (contre 78 % pour les cartes de fidélité pures et une note de 7,5 / 10). L’analyse démontre que plus la carte magasin s’étoffe en services (programmes d’avantages, universalité d’usage, solutions de paiements), plus l’attachement se renforce.

Les cartes magasins de crédit renouvelable en recul

La seule dynamique inverse concerne la carte de crédit de consommation renouvelable. Pour Laurent David, directeur général de BNP paris Personal Finance, « le secteur du crédit à la consommation s’est laissé embarquer par le crédit renouvelable et ses dérives, avec des prêts dont le remboursement s’éternisait, mais le régulateur a assaini la situation. ». Le nombre de cartes de paiement de magasin (12 millions) régresse ainsi de 36 %, en 2010, à 29 %, en 2016. La tendance se confirmait déja en 2014 pour le crédit renouvelable dont on pouvait mesurer une baisse de 25% en quatre ans (entre 2010 et 2014).

L’explication se trouve dans l’entrée en vigueur d’une mesure de la loi Hamon, du 17 octobre 2014, qui stipule la suspension des comptes de crédits renouvelables non actifs après un an. Ces cartes ont aussi été notoirement médiatisées vis-à-vis de la problématique du surendettement des particuliers. En effet, le crédit renouvelable (ou revolving) est une sorte de réserve d’argent, que l’emprunteur peut mobiliser au-delà d’un montant pourtant préalable fixé, ce qui a entrainé des dérives.



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