Alors que le Livret A attire de moins en moins les Français, la FinTech Yomoni proposent des solutions d'épargne en ligne innovantes aux particuliers pour qu’ils puissent faire fructifier leur épargne. Forte de son succès, la FinTech a récemment annoncé une levée de fonds de 5 millions d’euros auprès du Crédit Mutuel Arkéa et de Iéna Venture. Elle projette également de lancer une assurance-vie enfants au cours du mois de février 2017. L’objectif de Yomoni est de passer la barre des 10 000 clients d’ici à 2018.
Yomoni : des produits d’épargne en ligne adaptés à tous
Le concept de la FinTech Yomoni consiste à proposer une épargne sur-mesure accessible à l’ensemble des particuliers. Ce robo-advisor qui monte en puissance dans le secteur des FinTechs permet aux épargnants d’observer les évolutions possibles de leur argent placé. Pour cela, la startup analyse en détail le profil d’investisseur via un questionnaire inspiré de la recherche universitaire. Une fois le profil déterminé, Yomoni propose des investissements adaptés. Si l'investisseur est convaincu, inutile pour lui de se déplacer, il lui suffira de souscrire en ligne en moins de 15 minutes. A partir de 1 000 euros d’épargne, il accède à l’ensemble des services offerts par la plateforme pour 1,6 % de frais par an sur le montant du capital sous gestion. Yomoni se charge de choisir les investissements avec comme seul objectif d’augmenter le capital des épargnants. Les profils d’investisseur varient de 1 à 10. Ainsi, avec le profil 1, la FinTech sécurise le capital investi à 100 %. Les épargnants ont accès à leur compte à tout moment et depuis n’importe quel support, ils peuvent donc modifier leur profil d’investisseur, suivre l’évolution de leur épargne ou encore observer la composition de leur portefeuille.
Yomoni : un contrat d’assurance-vie en ligne aux performances élevées
Le contrat d’assurance-vie Yomoni Vie a été lancé en 2015. L’adhésion à ce contrat assuré par Suravenir, la filiale du Crédit Mutuel Arkéa, peut être effectuée en quelques minutes directement sur la plateforme. L’avantage de ce contrat d’assurance-vie en ligne est sa transparence puisqu’il n’existe aucun frais caché, et sa gestion est indépendante car Yomoni ne reçoit ni directive ni commission provenant des sociétés de gestion référencées dans le contrat. Le total des frais pour ce produit est estimé à 1,6 % par an comprenant : 0,6 % de frais annuels de gestion, 0,7 % de frais de gestion du mandat d’arbitrage et 0,3 % de frais de gestion des fonds indiciels. Les rendements 2016 servis par Yomoni Vie s’élevaient de 2,30 % à 7,10 %, selon les profils. Des résultats qui ont de quoi séduire les investisseurs dubitatifs au succès de ces robo-advisors. De plus, aucune perte en capital n’a été annoncée par la startup qui propose également des PEA et des comptes titres.
Le leader des robo-advisors a annoncé une levée de fonds de 5 millions d’euros
La FinTech a récemment annoncé une levée de fonds de 5 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques : le Crédit Mutuel Arkéa et Iéna Venture. L’équipe dirigeante de Yomoni a également tenu à y participer pour conserver son indépendance, comme l’a affirmé le président de la FinTech, Sébastien d’Ornano. Fin décembre 2016, la société comptait déjà plus de 2 000 clients et plus de 12 millions d’euros d’actifs sous gestion, elle a également conseillé près de 20 000 épargnants. Face à cet essor, le robo-advisor souhaite lancer une assurance-vie enfants en février 2017, un placement qu’elle considère comme plus attractif que le Livret A. Via ce nouveau produit, elle souhaite attirer davantage les 25-35 ans. Pour l’année 2017, les nouveautés ne s’arrêtent pas là. En effet, Yomoni souhaite développer une application mobile, ainsi qu’une solution permettant « d'aider les épargnants à basculer les soldes de leur compte courant vers des produits d'épargne », annonce le dirigeant de Yomoni.
Yomoni qui se concentre pour le moment sur le marché français souhaite atteindre 10 000 clients en 2018 et 1 milliard d’euros d’encours sous gestion avant 2020. Elle envisage à l’avenir, de s’implanter en Belgique, en Suisse et en Italie.