BPCE lance sa banque en ligne Fidor Bank en 2017

BPCE lance sa banque en ligne Fidor Bank en 2017

L'entrée en vigueur de la mesure sur la mobilité bancaire et l'arrivée prochaine d'Orange Bank n'empêchent aucunement le groupe mutualiste BPCE d'avancer ses pions avec le lancement de sa banque en ligne, Fidor Bank, sur le marché français.
Banques en ligne

Rédigé par Olivier BALBASTRE

le 03 Mars 2017

BPCE banque en ligne Fidor Bank 2017

Fidor Bank, un relais de croissance pour BPCE

L’acquisition de Fidor Bank par BPCE s’est concrétisée en juillet 2016. L’offre de la fintech allemande, jusque là accessible en Allemagne et au Royaume-Uni, englobe l’ouverture d’un compte bancaire et la distribution de produits selon un modèle collaboratif. Le président du directoire de BPCE, François Pérol, précise que « ce modèle (…) est disruptif et très différent du nôtre » et qu’il est destiné à être accessible à toute l’Europe d’ici à 2020.

Ce lancement intervient alors que BPCE restait le seul établissement à ne pas disposer d’une filiale de banque en ligne sur le marché français. Fidor Bank est donc perçu comme un relais de croissance, au moment où la volonté de l’opérateur se porte sur la digitalisation de ses métiers et sur la réduction des coûts de structure qui passe par la fermeture en trois ans « d’un peu plus de 400 points de vente ».

BCPE : la stratégie du virage digital

Le groupe mutualiste fait le même constat que la concurrence, à savoir un changement évident dans les comportements et dans les attentes des clients. Le groupe bancaire table ainsi sur une accélération des ventes à distance, bloquées à 11 % actuellement pour atteindre 40 % en 2020. BPCE prend le virage digital et mise en grande partie sur la démocratisation de la signature électronique, l’ouverture d’un compte en quelques minutes et la dématérialisation future du crédit immobilier.

Le plan stratégique 2018/2020 comprend des économies à hauteur de 1 milliard d’euros, via une baisse des effectifs et des effets de leviers obtenus par synergie des coûts (regroupement des plateformes de métiers, fusions des banques régionales, etc.). Pour François Pérol, il s’agit de « saisir l’opportunité du digital et de mieux utiliser les nouvelles technologies que nos concurrents ». Quant aux agences, il « n'y aura plus d'opérations courantes, moins de cash, moins d'activités transactionnelles mais plus de conseil et d'expertise. ».



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