Le paysage de la banque en ligne 2017 en pleine émulation !
Le paysage de la banque en ligne bouge en 2017, notamment avec l’ouverture prochaine d’Orange Bank, mais pas que ! On peut citer pêle-mêle le lancement du compte courant en ligne de Carrefour Banque le 21 mars, la communication axée sur les bons résultats d’Oney Banque (Auchan) ou encore le rachat de la start-up Morning, solution de paiement en ligne proposée aux consommateurs, par Edel (Groupe Leclerc). Enfin, n’oublions pas le lancement au cours de l’année par la BPCE de Fidor Bank sur le marché français. Alors, existe-t-il une explication à cette émulation dans l’univers de la banque en ligne ?
Banques en ligne : des relais de croissance
Les banques en ligne s’appuient sur deux grandes forces : des tarifs attractifs (frais bancaires plus bas que les banques traditionnelles, carte bancaire gratuite) et un confort d’utilisation (rapidité des opérations, accès aux innovations, etc.). Cette émulation est aussi le fruit d’une évolution du cadre législatif en France et au niveau européen. La mobilité bancaire instaurée depuis le 6 février 2017 est censée développer la concurrence entre les établissements en facilitant les transferts de comptes. Cette flexibilité est soutenue par l’Europe, la Commission européenne travaillant sur la question de la portabilité du numéro de compte bancaire (IBAN) avec un rapport remis en 2019.
Les enseignes de la grande distribution à l’affût
Avec un « encours global de crédits de 3,2 milliards d’euros ainsi qu’un total de 2,3 milliards d’euros détenus pour ses clients épargnants », Carrefour Banque souhaite lancer un compte courant « disponible en rayon et activable en ligne » (211 magasins concernés en France). Déjà l’été dernier, Carrefour Banque avait mis en place Apple Pay pour les 2,5 millions de clients porteurs de la carte PASS Mastercard. Les groupes Leclerc (Edel) et Auchan (Oney) ne sont pas en reste, alors qu’Orange ambitionne la conquête de 2 millions de clients en une décennie et que La Banque Postale ouvrira sa filiale 100 % digitale à la fin de l’année 2018.
Cependant, si la banque en ligne est manifestement perçue comme un relais de croissance stratégique, il est clair pour tous les acteurs que ces paris sur l’avenir ne seront pas tous couronnés de succès.