Banque Populaire incite à la fusion
L’objectif de la Banque Populaire est d’augmenter sa force de frappe locale en privilégiant les opérations de fusions régionales à la fois dans l’Est et dans l’Ouest. L’idée est de réduire les Banques Populaires et Caisses d’Epargne de 29 à 19. Les pourparlers entamés ce mois-ci entre la Banque Populaire Atlantique et la Banque Populaire de l’Ouest s’inscrivent dans cette stratégie.
L’éventuelle fusion donnerait naissance à un acteur coopératif régional puissant. L’établissement aurait comme terrain de jeu les régions de Bretagne et Pays de la Loire auxquelles s’ajoutent les départements normands de la Manche et de l’Orne. Les deux entités pèsent ensemble 551 millions d’euros de produit net bancaire, 75 millions d’euros de résultat net en 2016, 3 000 collaborateurs, 750 000 clients (dont 260 000 sociétaires) et 344 points de vente.
Le calendrier du rapprochement dévoilé
Les travaux portent sur l’opportunité et la faisabilité d’une telle fusion, sachant que les deux établissements nourrissent déjà de nombreux échanges et plusieurs coopérations. Ces analyses s’achèveront en juin prochain, les représentants du personnel intervenant fin septembre. L’assemblée de fusion pourrait se tenir en décembre 2017.
Pour Régis Guyony, directeur engagement responsable de Banque Populaire Atlantique, l’issue semble positive arguant que « le moment est favorable pour fusionner. Nous sommes deux banques de taille moyenne mais l’environnement réglementaire et concurrentiel nous pousse à devenir plus grands pour constituer un acteur coopératif régional puissant. ». En pointe dans le financement des entreprises locales (PME réalisant plus de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires), le « rapprochement nous permettra de mieux relever les défis bancaires d’aujourd’hui entre digitalisation et développement de nos clients, notamment du côté des particuliers. ».