Epargne : la sécurité et la liquidité sont toujours privilégiées

Epargne : la sécurité et la liquidité sont toujours privilégiées

D'après une note de la Banque de France publiée le 2 août 2017, les ménages ont moins épargné au 1er trimestre 2017 qu'au 4e trimestre 2016. Sans surprise, ce sont les placements sécurisés et dont l'argent est disponible immédiatement qui sont plébiscités.
Banques en ligne

Rédigé par Stéphane LORMEAU

le 19 Octobre 2017

Epargne : la sécurité et la liquidité sont toujours privilégiées

Au 1er trimestre 2017, les ménages ont déposé 20,6 milliards d’euros sur les principaux placements comme les comptes sur livrets, les actions ou encore l’assurance vie et l’épargne retraite. Une donnée en net recul par rapport au 4e trimestre 2016, où la somme totale thésaurisée sur les produits financiers les plus utilisés s’élevait à 33,7 milliards d’euros.

Épargne avec besoin d’argent disponible immédiatement

Dans le détail, les placements sur des actifs liquides et non risqués, comme le Livret A ou les comptes épargnes logement (CEL), sont en progression de 64 % par rapport au quatrième trimestre 2016 et s’élèvent, au premier trimestre 2017 à 22,3 milliards d’euros. Ce sont les dépôts à vue qui ont réalisé le bond le plus important. En un trimestre, ils ont plus que doublé passant de 8 milliards à 19,1 milliards d’euros.

Un résultat qui reflète la volonté des ménages d’avoir un matelas de sécurité. Ils veulent avoir à disposition une somme d’argent qu’ils pourront utiliser immédiatement en cas de besoin financier imprévu. Les actifs moins liquides mais également entièrement sécurisés, comme les comptes à terme, séduisent moins, les sommes ne pouvant pas être utilisées immédiatement en cas de coup dur. Alors que sur ces placements les flux étaient positifs de 10,6 milliards d’euros au 4ème trimestre 2016, ils sont négatifs à hauteur de 4,6 milliards d’euros, ce qui signifie qu’il y a eu plus de retraits que de dépôts.

Placements : la peur du risque toujours présente

Les chiffres présentés par la Banque de France montrent que les ménages demeurent frileux par rapport aux placements dits « à risques », telles que les actions cotées ou les assurances vie en unités de compte (UC). Si le flux pour les actions cotées était de plus 0,5 milliard d’euros au 4ème trimestre 2016, il est de moins 3 milliards d’euros au 1er trimestre 2017. Un recul est aussi enregistré au niveau des assurances vie en UC avec un montant passant de 9,3 milliards d’euros à 7,9 milliards d’euros. L’attrait du rendement semble moins fort que celui de la sécurité.



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