L'investissement en actions moins cher via les courtiers

L'investissement en actions moins cher via les courtiers

L'Autorité des marchés financiers a dressé un comparatif des frais prélevés par les banques traditionnelles et par les courtiers en ligne : résultat.
Banques en ligne

Rédigé par Stéphane LORMEAU

le 05 Janvier 2017

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Comparaison des tarifs bourse pour y voir plus clair

Investir une partie de ses économies dans la bourse en ligne constitue un placement risqué mais avec un fort potentiel de gains. L’épargnant peut bénéficier du versement de dividendes et espérer réaliser des plus-values lors de la revente de ses titres. Néanmoins, des frais viennent souvent amputer le rendement du plan d’épargne en actions (PEA) ou du compte-titres dans lesquels sont contenues les actions.

L’Autorité des marchés financiers (AMF), le gendarme de la Bourse de Paris, permet aux investisseurs d’y voir plus clair sur les montants prélevés sur internet par les banques traditionnelles d’une part et par les courtiers en ligne spécialisés dans l’épargne d’autre part. A l’aide d’une infographie publiée le 16 novembre 2016 et réalisée en partenariat avec lafinancepourtous, le site de l’Institut pour l’éducation financière du public (IEFP), l’AMF propose un comparatif des tarifs moyens appliqués.

Les établissements bancaires retenus dans cette étude sont BNP Paribas, Banque Populaire, la Caisse d’Épargne, le Crédit Agricole, CIC, le Crédit Mutuel, LCL, La Banque Postale et la Société Générale. Du côté des courtiers, on retrouve Binckbank, Bforbank, Boursorama Banque, Bourse Direct, Cortal Consors, Fortuneo, ING Direct et Saxo Banque.

Aucun droit de garde avec les courtiers

S'il y avait déjà des disparités de frais de bourse entre courtier en ligne et banques traditionnelles, l'écart tarifaire se creuse encore. L'infographie montre que les tarifs sont bien plus attrayants chez les courtiers en ligne. Il faut savoir que des frais sont notamment prélevés lors du passage d’ordre pour acheter ou vendre des actions. Les pourcentages appliqués varient alors en fonction des montants. Pour un ordre de 5.000 euros, 0,52% est prélevé en moyenne par les banques, soit 25,7 euros, tandis que seulement 0,17% est appliqué par les courtiers, ce qui revient à 8,4 euros. Pour un ordre de 10.000 euros, 0,48% est retranché par les banques (48,2 euros), contre 0,16% par les courtiers (16,1 euros).

Les montants prélevés par les courtiers sont donc systématiquement inférieurs. Des droits de gardes pour la tenue du compte-titres ou du PEA existent également du côté des banques. Là encore, plus les sommes sont importantes, plus le pourcentage appliqué est faible. Pour un portefeuille de 10.000 euros, 0,49% est prélevé, soit 49,2 euros par an, contre un taux de 0,26% pour un PEA ou un compte-titres contenant 60.000 euros. En revanche, pour les courtiers, il n’y a pas de droits de garde. Certains peuvent néanmoins imposer des frais d’inactivité pour les clients ne passant pas assez d’ordres, prévient l’AMF.



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