Placement 2017 : les terres et les vignobles plébiscités

Placement 2017 : les terres et les vignobles plébiscités

Les rendements de l'épargne dans les produits traditionnels n'offrent plus de réelles marges, ce qui incite les investisseurs à miser sur d'autres options comme le rachat de terres, de vignes ou de forêts.
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Rédigé par Olivier BALBASTRE

le 22 Janvier 2017

Placement 2017 terre et vignoble


Investir dans l’achat de terres

Les professionnels continuent de le clamer haut et fort : la diversification du placement de l’épargne demeure la meilleure stratégie à adopter. Parmi les opportunités, les "investissements plaisirs" ont la côte comme l’acquisition d’hectares de terre. Ces actifs réels ont l'avantage de ne pas être corrélés aux marchés financiers et immobiliers. La responsable de l’offre immobilier à la Banque Privée 1818, Christine Chiozza Vauterin, tempère toutefois en affirmant que ce type d’investissements ne doit pas « peser plus de 5 à 10 % des avoirs. ».

Faut-il cibler les hectares de terres, les parcelles de forêt ou les pieds de vigne ? Logiquement, bien que le prix du foncier n’ait cessé de croître, les terres restent plus accessibles. Les revenus proviennent de la location des terres pour les activités de chasse, pour des activités agricoles, pour la production d’énergie, pour un bail rural longue durée, etc. En ce qui concerne la fiscalité, le dispositif Dutreil permet une exonération totale ou partielle d’impôt sur la fortune et facilite la transmission successorale ou par donation, sous conditions.

Focus sur l’investissement dans un vignoble

La pluralité des opportunités en matière de vignobles est très importante, puisque les prix à l'hectare vont de 12 000 € dans le Languedoc, jusqu’à 10 millions d’euros pour un cru prestigieux en Bourgogne. Pour Florent Prats, directeur d’Oddo Banque Privée, « acheter un tel actif s’apparente plus à un placement entrepreneurial. Ce dernier comporte des risques climatiques, sanitaires et commerciaux ». L’investisseur doit absolument s’entourer d’experts et envisager des investissements matériels et marketing dans le domaine.

Peu liquide, cet actif constitue un investissement, dont la valorisation ne peut s’opérer que sur un temps long. Toutefois, la réputation du vignoble joue forcément sur la rapidité de la revente. Le placement de diversification dans un groupement foncier viticole (GFV) signifie que l’exploitation de la vigne est confiée à un viticulteur. L’investisseur perçoit des revenus provenant du fermage, au prorata du nombre de parts qu’il possède. Notez que le paiement du fermage se fait généralement en bouteilles, dont la valeur fluctue selon le marché.

D’un point de vue fiscal, dès la deuxième année de détention, les parts de GFV sont partiellement imposables à l’ISF, exonérées à 75 % sous le seuil de 101 897 €, et à 50 % au-delà. Terres, vignobles ou forêts, voici quelques solutions judicieuses de placement de l'épargne pour 2017 !



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