Doit-on parler de néobanque ou de banque en ligne?

Doit-on parler de néobanque ou de banque en ligne?

N26, C-Zam, Orange Bank : de nouveaux acteurs appelés néobanques débarquent sur le continent déjà peuplé par la banque en ligne. Mais comment les définir et les différencier ?
Banques en ligne

Rédigé par Olivier BALBASTRE

le 22 Avril 2017

Doit on parler de néobanque ou de banque en ligne

Néobanque : innovante et pratique

De nouveaux acteurs sont attirés par la banque en ligne. Les néobanques, également baptisées banques digitales ou banques 100 % mobiles, se démarquent des banques en ligne par quelques spécificités. Leur offre est uniquement accessible par mobile et se limite pour le moment à un compte courant. Une néobanque personnalise l’expérience utilisateur avec des outils innovants liés à la gestion des finances personnelles, suivi de dépenses et de paiements, etc. La souscription au compte courant associé à une carte bancaire est gratuite et sans conditions de revenu. Enfin, les néobanques militent pour le suivi en temps réel des opérations et une ouverture du compte rapide voire instantanée.

Les banques en ligne progressent lentement

Une banque en ligne se caractérise par le fait qu’elle ne possède pas d’agence physique. En revanche, contrairement à une néobanque, elle dispense des services identiques à ceux mis en avant par les banques traditionnelles (compte courant, épargne, crédit, assurance, bourse). D’après une étude menée par le cabinet Simon-Kucher et Research Now en février 2017, 1 Français âgé entre 18 et 65 ans sur 10 détenait au moins un compte dans une banque digitale (banque en ligne + néobanque). Malgré une évolution positive, les banques en ligne ne parviennent pas à dynamiser le secteur bancaire à l’inertie patentée et peinent à devenir rentables.

Différences concrètes entre néobanque et banque en ligne

Les néobanques ont le vent en poupe, dynamisées par l’arrivée de mastodontes comme Carrefour, Orange ou La Banque Postale. Pas de quoi inquiéter le fondateur du Compte Nickel, néobanque âgée de plus de 3 ans (540 000 comptes ouverts). Hugues Le Bret estime que les nouveaux entrants vont élargir la part de marché des néobanques dans le secteur bancaire à « 15 à 20 % », alors que l'offre digitale est cantonnée pour l’heure à 4 %. Mais les banques en ligne n’ont pas dit leur dernier mot. Elles restent moins chères que les néobanques (frais de tenue de compte, retraits dans les DAB, rejet des prélèvements automatiques, etc.), tout en proposant une gamme de produits bancaires plus large.



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