15 000 € pour financer les études des enfants
Selon une enquête menée par HSBC, les parents disent dépenser 14 967 € pour l’éducation de leurs enfants, entre le primaire et les études supérieures deux années après le bac. Ces frais sont encore plus élevés si les études se déroulent dans le privé, impliquent un séjour à l’étranger ou durent plus longtemps. Les trois-quarts des parents (74 %) piochent dans les revenus courants, 19 % passent par des produits d’épargne, des placements et des assurances, 10 % par un plan d’épargne spécifique, 4 % par un emprunt, et 2 % par un héritage ou autre.
Fortuneo et ING Direct proposent une offre spécifique pour les mineurs
Les banques en ligne saisissent au bond ce constat afin de proposer des produits appropriés. Fortuneo a par exemple décliné son Livret + pour les enfants. L’atout principal est son taux de rémunération à 1 % brut annuel, quand le Livret + classique est rémunéré à 0,4 %. Le dépôt minimum est de 10 € et le plafond est fixé à 10 000 €, sachant que les intérêts sont soumis aux intérêts sociaux et fiscaux. On peut évoquer évidemment le Livret d’Epargne Orange Enfant d’ING Direct qui présente les mêmes caractéristiques que le livret d'Epargne Orange classique.
De Yomoni Kids à Edukys : les Fintechs se positionnent
La Fintech Yomoni offre une solution 100 % en ligne comparable mais avec comme objectif de faire fructifier l’épargne pour l’enfant. Yomoni se targue d’une forte diversification et de la sanctuarisation de l’épargne. Toutefois, cette gestion admet un risque de perte en capital. La Fintech aspire aussi à sensibiliser les plus jeunes aux questions financières. Quant à la jeune pousse Edukys, ses fondateurs sont partis d’un simple constat : la difficulté pour les étudiants à obtenir un prêt bancaire à cause de conditions souvent trop exigeantes. La Fintech lance alors en décembre 2016 une plateforme de financement participatif pour venir en aide aux étudiants boycottés par les établissements de crédit. Pour convaincre les investisseurs, Edukys présente un bon credit scoring basé sur le potentiel de l’étudiant, et non pas sur la solvabilité de la caution.
Au lieu de puiser le financement des études de leurs enfants directement dans leurs revenus, les parents devraient s'intéresser de plus près aux placements d'épargne plus spécifiques des banques en ligne et aux solutions innovantes formulées par les Fintechs.