La banque en ligne est imbattable sur les prix
Les banques en ligne sont au moins 80 % moins chères que les banques traditionnelles. Le récent palmarès désignant la meilleure banque pour ses tarifs réalisé par les équipes du comparateur de frais bancaires Banques-en-ligne.fr est d’ailleurs très évocateur sur le sujet. Pour un profil standard, le coût annuel est par exemple nul chez Boursorama Banque, Fortuneo, ING Direct et Orange Bank, alors qu'il faut compter 159,30 euros au Crédit du Nord. Même tendance pour le classement établi par les Trophées de la Banque 2019, puisqu’un profil classique doit s’acquitter de 23 euros par an chez Boursorama, Fortuneo et BforBank. Là encore, il faut prévoir de débourser chez les banques de réseau les moins onéreuses 140,42 euros (Le Crédit Coopératif) et 161,59 euros (La Banque Postale).
Généralement, les banques en ligne n’imposent ni frais de tenue de compte ni coût d’accès à la carte bancaire. Idem pour les retraits dans les distributeurs automatiques de billets en zone euro ou pour les commissions d’intervention en cas d’incidents de paiement. Il faut ajouter en plus les primes de bienvenue allant de 80 à 160 euros et les offres ponctuelles sur certains produits (taux d’épargne boosté, remboursement des frais de courtage en ligne, etc.). D’ailleurs, les frais et les tarifs trop élevés constituent le deuxième motif de changement de banque pour les consommateurs (15 %) selon une étude Deloitte parue en juillet 2018.
Une offre bancaire qui ne cesse de s’enrichir
Une banque en ligne distribue désormais toute la panoplie des principaux produits et des services bancaires. Des livrets d’épargne jusqu’à l’assurance vie en passant par les prêts immobiliers et les crédits à la consommation, les clients ne sont plus limités. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) souligne d’ailleurs que « l’un des principaux facteurs de mobilité bancaire » est le crédit immobilier. Toujours selon l'étude Deloitte, l’offre de crédit "pas intéressante" est la première raison invoquée par les usagers pour quitter leur banque principale (18 %). Cette réponse n’est visiblement pas passée inaperçue du côté des banques en ligne, elles qui ont capté un tiers des ouvertures de comptes en 2017. Elles revendiquent 4,4 millions de clients (6,5 % des Français). Toutefois, l’ACPR précise que les banques traditionnelles conservent une longueur d’avance notamment sur certains besoins spécifiques non couverts par les banques numériques tels que le crédit relais ou la défiscalisation.
Parmi les autres atouts des banques en ligne relevés par le magazine Investir, on peut mentionner le coût des ordres passés en bourse en moyenne trois fois moins élevés que dans une banque traditionnelle. Les auteurs mettent enfin en avant la souplesse d’utilisation, charpentée autour des nouvelles technologies. La relation client s’articule désormais autour du site web, et de plus en plus des applications mobiles bancaires. Les efforts fournis en termes d’ergonomie et de fonctionnalités optimisent l’expérience utilisateur, ce qui a un effet direct sur le taux de fidélisation et de recommandation. A ce jeu, les néobanques comme N26 se démarquent, endossant le rôle de premier de cordée.