Placement 2018 : investir dans l'immobilier ou dans l'assurance vie ?

Placement 2018 : investir dans l'immobilier ou dans l'assurance vie ?

Placements sûrs, peu taxés et bien rémunérés : voici la recette que suivent les épargnants français. Et pour ceux qui souhaitent dynamiser leur pécule, le contexte des taux bas et le chambardement fiscal calment leurs ardeurs. Alors, plutôt investissement immobilier ou assurance-vie ? Réponse.
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Rédigé par Olivier BALBASTRE

le 03 Janvier 2018

Placement 2018 : investir dans l

Quelle stratégie patrimoniale pour 2018 ?

Entre un livret A dont le taux est bloqué à 0,75 % jusqu’en 2020 et les hausses boursières qui font craindre un retour de bâton : la stratégie patrimoniale pour 2018 des épargnants est délicate à tracer. A ce tableau doivent être ajoutés les effets de la réforme fiscale Macron comprenant hausse de la CSG, transformation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI) ou encore instauration d’une flat tax de 30 %. Cette réforme va notamment avoir un impact direct sur la fiscalité de l’assurance-vie qui pourrait devenir avantageuse y compris pour les contrats récents inférieurs à 8 ans.

Toutefois, l’âge de l’épargnant est un indicateur sur les modes de placement à privilégier. Ainsi, à 30 ans, la priorité demeure l’acquisition d’une résidence principale. Pour les revenus modestes, il est vivement conseillé d’ouvrir parallèlement un contrat d’assurance-vie afin de profiter du compteur fiscal lors du rachat. A 40 ans, l’heure est généralement à la diversification de l’épargne vers l’immobilier et l’assurance-vie, deux produits plus complémentaires que concurrents. Certains, réticents à gérer un bien locatif, iront vers l’assurance-vie, quand d’autres, peu confiants dans la solidité des institutions financières, ratureront l’assurance-vie de leur stratégie.

Assurance-vie ou investissement locatif ?

En ce qui concerne les perspectives, la fin de la rentabilité du fonds en euros de l’assurance-vie (avec garantie du capital) oblige les banques à mieux éduquer et conseiller leurs clients. Pour ne pas voir son pouvoir d’achat rogné, l’épargnant doit prendre plus de risques en misant sur les unités de compte. Tout dépend alors du profil de l’investisseur qui panachera son capital entre fonds en euros et unités de compte (80/20 par exemple). Pour les séniors, l’assurance-vie est plus facile à gérer, notamment en termes de succession, car elle est moins taxée et plus aisément divisible.

De son côté, l’investissement locatif n’est pas la solution absolue même si le dispositif Pinel ou l’achat dans l’ancien, permettant de déduire les coûts des travaux de ses impôts, demeurent attractifs. Toutefois, la faible progression des loyers, couplée avec la hausse du prix du mètre carré, leste les rendements nets de charges locatives. Les experts alertent aussi devant l’impact du nouvel IFI et les croyances d’une hausse immuable de la valeur des biens immobiliers. Ils préconisent l’alternative des SCPI qui offrent une rentabilité de 5 à 6 % et permettent de disposer d’un placement immobilier diversifié entre bureaux, boutiques et autres entrepôts.



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