DreamQuark : qui es-tu ?
La start-up DreamQuark a été co-fondée en 2014 par deux titulaires d’un doctorat en physique, Ekaterina Besse et Nicolas Meric. Leur créneau : le deep learning. Autrement dit : l’écriture d’algorithmes capables d’auto-apprendre en explorant des bases de données non-structurées. Les deux scientifiques ont ainsi été les premiers à « avoir sorti ces algorithmes du monde académique pour les appliquer à la santé ». Puis, ces outils ont rapidement été appliqués parallèlement au monde de l’assurance, et désormais aux services financiers.
La physique des particules au service du deep learning
Les deux co-fondateurs revendiquent une « approche collaborative de la physique des particules et l’utilisation de technologies d’analyse de données de pointe ». Leur plus-value : la capacité de leurs solutions « à traiter toutes sortes de données et notamment d’extraire des informations issues de l’analyse d’images et d’enregistrements vocaux pour enrichir les modèles. ». Concrètement, DreamQuark promet plus de précisions dans la détection des tentatives de fraudes, l’identification des facteurs de risque, l’anticipation de départs de clients, la segmentation de la clientèle, etc.
Des partenariats avec de grandes banques
DreamQuark travaille déjà en collaboration avec une dizaine de partenaires dont IBM, BNP Paribas ou AG2R La Mondiale. Nicolas Méric, son PDG et co-fondateur, souligne que « pour les grosses banques qui déploient nos solutions dans l’ensemble de leurs filiales, le retour sur investissement peut être de plusieurs centaines de millions d’euros, voire frôler le milliard ». La Fintech espère atteindre 8 millions de chiffres d’affaire en 2018. Elle pourra s’appuyer sur la levée de fond conclue à la fin du mois de novembre à hauteur de 3 millions d’euros, ainsi que sur la reconnaissance du pôle de compétitivité Finance Innovation qui l’a couronnée « Fintech de l’année 2017 » le 08 décembre dernier.